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Tarbes-Bourg-en-Bresse ce samedi 7 octobre à 19h00 à Trélut

jeudi 5 octobre 2017 par Rédaction

Bourg en trouble fête

Sans parler d’être dos au mur pour un premier match perdu à domicile, le TPR se trouve déjà en mauvaise posture s’il veut prétendre à la qualification. Les Tarbais ont perdu leur joker alsacien contre Chambéry et une seconde défaite de rang à domicile, contre un adversaire direct, ne serait pas concevable pour beaucoup. Bourg-en-Bresse a eu le plus ’’mauvais’’ calendrier du premier bloc avec deux déplacements et un match en moins. Ce qui ne l’empêche pas de pointer en haut du classement après une superbe victoire à Albi (3 essais à 4). Une victoire qui replace les Bressans, second l’an passé, comme un candidat crédible à la montée. Une victoire qui gonfle la confiance d’un groupe déterminé à réaliser la même performance contre un TPR en plein doute après deux échecs consécutifs. Les Bressans, avec un effectif renouvelé et jeune, n’ont plus la pression de la saison dernière. Leur seule ambition, en ce début de saison, est de se donner du plaisir en jouant les trouble-fêtes, comme ils l’ont si bien réussi dans le Tarn.

Tarbes doit retrouver ses valeurs morales

Aux Tarbais de prouver leurs valeurs morales dans un match qui se gagnera surtout à l’envie et aux trois C (Courage, Combat et C....). Des valeurs que le TPR a su toujours trouver dans le passé pour redresser la barre et se sortir de situations délicates. Même si certains leaders sont partis depuis deux ans et si le capitaine Collet n’est plus là, le groupe doit se trouver de nouveaux leaders sur le terrain. A priori, ils ne manquent pas, si on songe à des joueurs de caractère comme Dudanashvili, ou Lacroix et à d’autres comme Koberidze, Domolaïlaï, Percival, Armary, Bernad qui peuvent entraîner le groupe dans leurs sillages. Derrière, les caractères ne manquent pas non plus mais le groupe doit se discipliner et ne pas se disperser comme contre Chambéry. Un groupe qui doit se forger une solidarité exemplaire pendant 80 minutes, comme il a su le faire à Limoges pendant cinq minutes passées à défendre sur sa ligne pour éviter un quatrième essai, synonyme d’une déroute. Une solidarité qui lui a aussi permis de décrocher un précieux bonus offensif alors que l’on pouvait craindre le pire. Battre Bourg-en-Bresse sera un signal fort à tous ceux qui ont dû commencer, comme les Bressans eux-mêmes, à cibler Trélut sur le calendrier de leurs déplacements.

Tarbes handicapé

Le staff sera toujours privé de ’’sa paire de centre’’ Vunisa- Bréthous, pour affronter Bourg-en-Bresse. Des absences qui pourraient durer au minimum jusqu’à la fin du mois. Les nouvelles concernant Pees ne sont guère rassurantes et sa blessure pourrait l’éloigner plus longtemps que prévu des terrains. Des blessures qui bouleversent la composition de la ligne de trois-quarts, à l’exception des ailes où Rubio et Esteves, semblent assurés de conserver leurs postes. Le repositionnement de Domec au centre et l’inexpérience de Cooper à l’arrière, pour un match capital, à ce niveau de compétition, pourrait amener un replacement de Claverie à l’arrière. Un poste où le Landais s’est montré à son avantage sous d’autres cieux. Bats pourrait alors assurer l’intérim à l’ouverture à la place du jeune Ecossais qui rejoindrait plutôt le banc. Havéa, quant à lui, ne sera pas disponible avant la fin de l’année. Taulava, qui s’est entraîné avec ses co-équipiers semblait prêt à faire sa rentrée mais le dernier contrôle radiographique a montré que la cassure n’était pas entièrement résorbée, même si le Tongien n’avait pas de douleur. Par contre Bernad, dont les résultats avaient montré une déchirure pourrait peut-être jouer. L’ex-Palois a réussi tous les tests physiques et médicaux qui démontrent qu’il est apte à jouer. Mais ce n’est qu’après une nouvelle échographie que le feu vert médical sera donné ou non. Bonnecarrère, que le staff souhaitait faire souffler, en cas de retour de Taulava, devrait être de la partie avec certainement Paris en doublure, qui est le seul huit ’’d’expérience’’ malgré son jeune âge. Pour le reste, à part les roulements classiques devant sur la feuille de match en première et en seconde ligne, le groupe ne devrait subir qu’un ou deux changements.

Bourg-en-Bresse recomposé à l’inter-saison

Une quinzaine de départs....

Malgré son beau parcours de la saison dernière, Bourg-en-Bresse a dû revoir ses ambitions à la baisse suite à un budget en diminution et à la perte de l’emblématique entraîneur Laurent Mignot et d’une quinzaine de joueurs. Bourg a subi une véritable hémorragie avec les départs de Bérodier, Bougherara, Facundo, Blanchard, Deliège, en première ligne, de Louchard, Giraud, en seconde ligne, de Vailloud, Witt, en troisième ligne, de Le Bourhis à la charnière, d’Argoud et Fusier en trois-quarts, et de Moinot à l’arrière !

….Pour neuf arrivées

Thomas Choveau (Rumilly, ex-international à 7, passé par Bourgoin-Jallieu, Mont-de-Marsan, Limoges, Bourg-en-Bresse... ), de retour au club où il a joué jusqu’en 2004, prend place dans le staff. Les Bressans ont effectué un recrutement qualitatif au talonnage, avec Traversier (Chambéry) et Jullien (Carcassonne), en pilier avec Rochet (Nevers), en seconde ligne, avec Barrera-Howard (Vannes,international espagnol), Navickas (Aix, formé en Afrique du Sud et en Angleterre) et Lombard (Nevers), en troisième ligne avec Wavrin (Strasbourg), à la mêlée avec Guilon (Macon, ex-international Universitaire) et au centre avec Perrin (Bourgoin). Bourg a aussi intégré des jeunes issus de leur formation et affiche un effectif de 34 joueurs professionnels.

Effectif de Bourg-en-Bresse

Piliers gauche

Vincent Besson 20 ans, 1,78 m, 102 kg

Quentin Drancourt 27 ans, 1,79 m, 108 kg

David Jacquet 24 ans, 1,89 m, 125 kg

Talonneurs

Quentin Traversier 24 ans, 1,75 m, 98 kg

Clément Jullien, 25 ans, 1,81 m, 107 kg

Clément Rochet 21 ans, 1,75 m, 100 kg

Piliers droit

Wikus Harmse, 31 ans, 1,78 m, 119 kg (Sud-Africain)

Anthony Rochet 23 ans, 1,79 m, 120 kg

Thibault Michalick 23 ans, 1,85 m, 130 kg

Deuxième ligne

Karolis Navickas, 27 ans, 2,02 m, 122 kg

Cyril Veyret, 28 ans, 1,97 m, 122 kg

Thibault Lombard 23 ans, 1,95 m, 118 kg

David Barrera-Howard, 28 ans, 1,96 m, 108 kg (Espagnol)

Ludovic Chillet, 21 ans, 1,92 m, 103 kg

Troisième ligne

William Wavrin, 26 ans, 1,93 m, 108 kg

Loic Mondoulet, 26 ans, 1,89 m, 95 kg

Simon Bornuat, 31 ans, 1,86 m, 94 kg

Adrien Buatier, 27 ans, 1,97 m, 110 kg

Theo Bey, 19 ans, 1,88 m, 95 kg

Dimitri Jean-Etienne, 26 ans, 1,92 m, 109 kg

Mêlée

Grégory Maiquez, 32 ans, 1,73 m, 75 kg

Titouan Guilon 23 ans, 1,68 m, 68 kg

Paul Ravier, 20 ans, 1,76 m, 81 kg

Ouverture

Julien Gros, 27 ans, 1,77 m, 81 kg

Jérémy Bourlon, 30 ans, 1,74 m, 76 kg

Trois-quarts

Pierre Santallier, 25 ans, 1,75 m, 77 kg

Hugo Dupont, 29 ans, 1,78 m, 79 kg

Dimitri Doucet, 22 ans, 1,82 m, 86 kg

Fabien Perrin, 29 ans, 1,94 m, 98 kg

Benjamin Doy, 24 ans, 1,73 m, 84 kg

Emile Caillaud, 29 ans, 1,83 m, 93 kg

Arnaud Perret, 31 ans, 1,81 m, 98 kg

Arrière

Martin Félix, 20 ans, 1,83 m, 84 kg

Jean-Jacques Lasserre