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LFB. Tarbes-Bourges à 20 h, ce mercredi au Quai de l’Adour

mardi 3 octobre 2017 par Rédaction

Offrir le meilleur visage

Offrir le meilleur visage, c’est ce qui sera demandé aux Tarbaises face à Bourges quatre jours après l’humiliation de l’Open. Un Bourges qui est, cette année, encore plus fort que par le passé et qui est construit pour reconquérir le titre et tenir sa place en Europe comme le souligne François Gomez. La démonstration des Tangos face aux championnes de France en titre, lors du match des Champions à Paris, est là pour le prouver. Bourges a écrasé Villeneuve d’Ascq 71-48, façon rouleau compresseur. « Nous n’avons pas réussi à répondre à l’impact de Bourges. On a pris une leçon de dureté », reconnaissait Frédéric Dusart après la rencontre. Car Bourges, c’est très fort offensivement et défensivement et l’attaque se régale des ballons de récupération. Et encore ce Bourges là, n’est pas encore au point, selon Olivier Lafargue : « Défensivement, on a été très performant. Offensivement, on peut encore faire bouger davantage le ballon ».

Réaction tarbaise attendue

Contre Lyon les Tarbaises se sont laissées surprendre. Elles ne s’attendaient pas à trouver les Lyonnaises à ce niveau, si tôt dans la saison. « Je n’ai pas trop d’explication. On n’était pas prêtes à rentrer dans ce match contrairement à Lyon » concédait Aby Gaye après la rencontre. François Gomez, le premier, pensait qu’il y avait un coup à faire : « On va aborder ce match sereinement et sans pression négative, avec l’envie de bien faire et de créer une surprise. Tous les ans, il y a des surprises et on espère en faire partie. » Prises à la gorge d’entrée, les Tarbaises n’ont jamais pu mettre en place leur jeu basé sur l’alternance intérieur-extérieur. Les lignes de passes coupées, l’attaque tarbaise s’est trouvée privée de munitions et le TGB s’est fait punir avec ces ballons perdus. L’attaque bigourdane s’est brisée sur une défense tout terrain de Lyon qui n’a jamais baissé d’intensité. Distancées d’entrée, jamais les Tarbaises n’ont pu se remettre dans le match. Au point d’en perdre la tête, en multipliant les erreurs et d’en perdre le moral, en vendangeant des paniers faciles. Ce sont ces dernières minutes, d’une équipe complètement dépassée et démoralisée que les Tarbaises devront effacer au Quai de l’Adour ce mercredi. On peut compter sur leur orgueil et sur celui de François Gomez, pour qu’elles offrent un autre visage. Aby Gaye en avait conscience dès samedi soir : « On a fait une faute professionnelle et ce n’est pas normal. Il faudra réagir mercredi pour le prochain match. »

Bourges injouable

Contre Bourges, les Tarbaises ne pourront pas dire qu’elles n’étaient pas averties. Il y a dix jours, au Pré-Open de l’Aube, elles sont tombées de haut après avoir brillamment éliminé Montpellier en demi-finale. Le TGB s’est incliné de vingt points 88-68 après avoir tenté de résister, au contraire de Lyon. Après un 7-0 en deux minutes, Tarbes avait tenu au score en première mi-temps 22-18 (10ème), 42-35 (20ème). Comme contre Lyon, le TGB avait subi la foudre à 3 points et Bourges s’était envolé vers un succès facile 73-51 (30ème) et 88-68 (40ème). Un match qui avait impressionné François Gomez : « Bourges, c’est une équipe qui est aujourd’hui injouable. Elle a été construite pour gagner le Championnat et faire l’Euroligue. » Ce n’est pas la démonstration contre Villeneuve d’Ascq qui l’aura fait changer d’avis. A lui, de trouver techniquement des parades pour tenter de contrarier la marche du rouleau compresseur berrichon. A lui, de trouver les mots pour que ’’ses Filles’’ se transcendent et se battent jusqu’au bout, de la première à la quarantième minute. Ce qui n’a pas été le cas contre Lyon où les Tarbaises n’ont sorti la tête de l’eau qu’au cours du troisième quart-temps remporté 19-16 avant de replonger au dernier.

Bourges, 3,8 M€ de budget !

Ce ne sera pas suffisant pour battre Bourges où pour l’inquiéter vraiment, tant la disproportion est grandes entre les deux équipes. Ne serait-ce qu’au niveau financier, où Bourges aligne un budget de 3,8 M€, soit un différentiel de l’ordre de 2,5 M€ ! Mais sortir du parquet sans honte et sans regret, après avoir donné le meilleur de soi, serait une déjà une performance et un signe fort pour la suite de la saison.

Une équipe chamboulée mais impressionnante

Pourtant Bourges a chamboulé tout son effectif à l’inter-saison, avec le départ de Valérie Garnier, remplacée par Olivier Lafargue (Basket-Landes). Bourges a perdu huit joueuses : Leedham, Chevaugeon, Filip, Tanqueray, Salagnac, Dos Santos, Bojovic, Alexander, pour n’en garder que deux Johannes et Tchatchouang, plus les jeunes Chartereau et Monpierre. Olivier Lafargue ’’n’a recruté’’ que six joueuses, mais quelles joueuses ! Sarah Michel et Elodie Godin (Montpellier), Katherine Plouffe (Nantes), Valériane Ayayi (Villeneuve d’Ascq), Kristen Sharp (Mondeville) et la meneuse internationale espagnole Cristina Ouvina (Orenbourg). Une équipe très séduisante sur le papier et déjà très impressionnante sur les parquets pour un groupe en complète reconstruction. En matchs amicaux Bourges a dominé Montpellier 76-61, Lyon 75-59 et au Pré-Open de l’Aube, Nantes 62-72 et Tarbes 88-68.

Olivier Lafargue a construit une équipe mobile et agressive, tant en défense qu’en attaque, composée d’une Américaine très expérimentée, de deux internationales canadienne et espagnole, et d’ex-internationales françaises ou en titre.

Effectif de Bourges

Meneuses :

Cristina Ouvina, 27 ans, 1,77 m, internationale espagnole, 5,6 points de moyenne avec Orenbourg et 6,1 points avec Cracovie en Euroligue.

Kristen Sharp, 36 ans, 1,75 m, une Américaine qui fait carrière en France depuis onze ans et qui est passée par Aix, Challes, Nice et Mondeville avec 9 points de moyenne et 3,81 passes décisives, l’an passé.

Océane Monpierre, 17 ans, 1,70 m, internationale U16 et U18, formée à Bourges.

Arrières-Ailières :

Valérianne Ayayi, 23 ans, 1,84 m, internationale, 10,45 points de moyenne avec Villeneuve d’Ascq et 12,1 et 12,3 points avec Montpellier et 12,5 points avec Basket-Landes.

Driandra Tchatchouang, 26 ans, 1,89 m, internationale, 5,95 et 5,6 et 9,7 points de moyenne avec Bourges.

Marine Johannes, 22 ans, 1,77 m, internationale, 7,74 points de moyenne avec Bourges et 14,2 points avec Mondeville.

Sarah Michel, 28 ans, 1,80 m, internationale, 8,84 et 10,6 points de moyenne avec Montpellier et 14,7 et 13,1 points avec Nantes.

Intérieures :

Katherine Plouffe, 25 ans, 1,91 m, internationale canadienne, 18,79 et 10,4 points de moyenne avec Nantes.

Elodie Godin, 32 ans, 1,90 m, ex-internationale, 7,65 points et 6,29 rebonds de rebond avec Montpellier.

Alexia Chartereau, 19 ans, 1,91 m, internationale U18, 6,96 points de moyenne avec Bourges.

Les équipes :

Bourges

N° 5 Cristina Ouvina : Poste 1, 27 ans, 1,77 m

N° 8 Marine Johannes : Poste 1-2, 22 ans, 1,77 m

N° 10 Sarah Michel : Poste 2, 28 ans, 1,80 m

N° 11 Valériane Ayayi  : Poste 3, 23 ans, 1,84 m

N° 12 Alexia Chartereau : Poste 5, 19 ans, 1,91 m

N° 21 Katherine Plouffe : Poste 5, 25 ans, 1,91 m

N° 26 Elodie Godin : Poste 4 : 32 ans, 1,90 m

N° 31 Océane Monpierre : poste 1, 17 ans, 1,70 m

N° 32 Kristen Sharp : Poste 1-2, 36 ans, 1,75 m

N° 93 Driandra Tchatchouang  : Poste 3, 26 ans, 1,89 m

Tarbes

N° 3 Aby Gaye : 22 ans, 1,95 m, internationale

N° 5 Ana Suarez : 30 ans, 1,70 m, ex-internationale espagnole U20

N° 7 Christelle Diallo : 24 ans, 1,93 m, ex-internationale U18

N° 11 Adja Konteh : 25 ans, 1,78 m, internationale A

N° 13 Angela Bjorklund : 28 ans, 1,83 m, internationale U19 américaine

N° 15 Michelle Plouffe : 25 ans, 1,93 m, internationale canadienne

N° 32 Tima Pouye  : 18 ans, 1,74 m, internationale U18

N° 99 Naomie Nbandu : 18 ans, 1,86 m, internationale U18