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Retour vidéo Tarbes-Chambéry

mardi 19 septembre 2017 par Rédaction

Première mi-temps insuffisante

Nicolas Escouteloup est du genre à ne pas se coucher avant d’avoir vu la vidéo du match du jour. C’est donc dès vendredi soir qu’il a visionné celle du match perdu contre Chambéry quelques heures plus tôt. De prime abord, celle-ci a confirmé l’impression à chaud du staff tarbais sur le manque d’enthousiasme des joueurs malgré une entame réussie avec une pénalité sur un jeu au pied de pression. « On a fait une première mi-temps qui n’était pas suffisante dans l’intensité et dans les intentions, au niveau de notre projet de jeu. La mêlée a été un peu l’arbre qui cachait la forêt et en deuxième mi-temps, sans munition, on a été complètement désarmé. » L’entraineur relève « le manque de concrétisation en première mi-temps avec un manque de réussite au pied ». Ce qui n’a pas permis au TPR de creuser un écart suffisant. « On n’a pas mis les ingrédients nécessaires en première mi-temps en terme d’agressivité et de déplacements pour les mettre hors de position, quand on avait des munitions. »

Koberidze n’aurait pas dû être sanctionné sur la mêlée à cinq mètres

Par contre la vidéo exonère complètement les avants tarbais sanctionnés d’un coup-franc sur une mêlée à 5 m qui aurait pu déboucher sur un essai. « L’arbitre siffle une anticipation de Koberidze et honnêtement, sur les images, il n’y a absolument pas anticipation. Pour moi, c’est un mystère ! » Des images qui n’ont pas permis non plus de comprendre l’indulgence de M. Puhere sur les mêlées tournées, enfoncées ou écroulées. « Il a dû décider, simplement, de ne plus arbitrer les mêlées en seconde mi-temps pour que ce ne soit pas ça qui fasse la décision. » avance l’ancien talonneur. « Quand le ballon était disponible, il a laissé jouer. » Une vidéo qui montre aussi plusieurs situations de hors-jeu qui n’ont pas été sifflées sur les temps forts bigourdans. Mais Nicolas Escouteloup préfère retenir les insuffisances et les erreurs de son équipe pour expliquer cette contreperformance. « Sur ce match, il ne faut pas se cacher derrière l’arbitrage. On n’a pas été bon et Chambéry a été meilleur que nous, point à la ligne. Leurs buteurs font 5 sur 6 et le nôtre fait 2 sur 6... »

La première ligne remplaçante a tenu le choc

La vidéo démontre aussi que la première ligne remplaçante a bien tenu le choc malgré l’entrée des titulaires savoyards. C’est l’arbitrage qui a donné cette fausse impression et Nicolas Escouteloup garde toute sa confiance aux entrants sur la foi de ces images. « Ces changements auraient dû nous amener un petit plus au niveau de la mêlée, mais l’arbitre a décidé de ne plus arbitrer la mêlée. » C’est le staff savoyard qui a pris la décision de changer en premier toute sa première ligne et il semblait judicieux de mettre en face une première ligne fraiche. Sans le poids de Koberidze et de Domolaïlaï, la mêlée tarbaise a peut-être un peu perdu en puissance mais l’entraineur des avants persiste et signe. « Notre mêlée a été moins dominatrice mais je ne suis pas sûr que ce soit à cause de nos remplaçants. Je ne suis pas sûr qu’on puisse tirer des conclusions si facilement ! C’est aussi parce que l’arbitre n’a plus souhaité sanctionner de manière précise la mêlée. » Seul impact négatif, celui des lancers en touche avec plusieurs ballons perdus suite à la rentrée du remplaçant au talonnage.

Le match ne s’est pas perdu sur le banc

L’entrée de Basile et de Kazalikashvili, outre leur tenue en mêlée, était aussi d’apporter plus de dynamisme dans le jeu, mais c’est à ce moment là, que les Bigourdans n’ont plus vu le ballon. Même chose avec celle de Percival en seconde ligne, car Domolaïlaï, Dadunashvili et Koberidze n’ont pas encore les capacités physiques de jouer au delà des quarante minutes. Pour Michel Ringeval, le match s’était gagné sur le banc, mais ce n’est pas l’avis de son homologue tarbais. « Si on veut..., mais de par l’arbitrage, on n’a plus nos ballons en mêlée. C’est vrai, son équipe a été plus performante que la nôtre. Il peut l’expliquer par son banc mais moi, je ne le pense pas ». La perte du match ne se résume pas à l’apport du banc savoyard, même si Nabias, a apporté plus de vitesse et Villanove son adresse et sa puissance au pied.

Le sort du match se joue en première période

Pour Nicolas Escouteloup, le sort du match se joue en première période où le TPR n’a pas su concrétiser sa domination. « J’ai trouvé, alors qu’on avait des ballons, qu’on a joué un peu à l’envers. Des ballons, qui n’auraient pas dû être joués, ont été joués. D’autres, ont été mal négociés, alors qu’il y avait des surnombres. La circulation offensive n’a pas du tout été respectée et les consignes de jeu ne l’ont pas été non plus. » Ce qui laisse augurer d’un petit coup de gueule, lors de la séance vidéo collective, au vu de la réaction de la réaction de l’entraineur en visionnant les images de la rencontre. « J’ai eu un petit coup de colère à la vidéo, car les situations étaient là et qu’elles auraient dû être jouées différemment. Il y a eu trop d’individualisme... » D’autant que Chambéry, lorsqu’il a eu ’’ses’’ ballons en seconde mi-temps, les a mieux négociés collectivement

Une exclusion étrange

Des images qui démontrent aussi que le carton donné à Kazaliskashvili sur un ruck, était pour le moins sévère. « J’ai trouvé étrange cette décision, car il n’y a rien. Et cette pénalité, s’est révélée dramatique pour nous . » Une infériorité qui a pénalisé ensuite la mêlée et qui a coûté six points avec la pénalité réussie des 50 m en coin, qui a permis à Chambéry de prendre le score. Des faits d’arbitrage qui ont tout de même influé sur le résultat, même si l’entraineur tarbais se refuse à le dire. C’est vrai aussi, que pendant leur supériorité en première période, suite à la sortie du pilier Boyadjis, les Tarbais n’ont pas inscrit le moindre point !

Trop d’individualisme

Bien sûr la vidéo n’a pas montré pourquoi les Tarbais avaient manqué ’’d’enthousiasme’’ et l’explication sera apportée au cours des discussions avec le groupe. Nicolas Escouteloup, ne croit pas que les joueurs aient pu être inhibés par la présence des anciens du Stado et la ’’sacralisation’’ du nouveau patronyme du club. La pression d’un premier match à domicile, devant la télévision, a peut-être joué. « Tout ça, a peut être poussé les joueurs dans un excès d’individualisme. Cette pression s’est transformée de manière négative en deuxième mi-temps, alors qu’elle aurait dû transcender le groupe. Le trop d’individualisme, en première mi-temps, a instillé le doute en seconde période. » Un doute qui a poussé les joueurs à se disperser et à ’’s’engueuler’’ au lieu de se ressouder.

« Je crois encore en mon équipe »

Malgré ce revers, Nicolas Escouteloup croit toujours aux qualités d’un groupe découvert lors des matchs de préparation. « Notre évolution et notre progression sur la préparation était bonne avec trois victoires consécutives. » Un début de championnat qui confirme les qualités entrevues avec un succès à Strasbourg qui était annoncé comme une grosse équipe. Un succès qui a peut-être conduit l’équipe à un excès de confiance. « Je pense aussi qu’on a abordé Chambéry avec trop de sûreté. La préparation raccourcie a été très compliquée et on n’a peut-être pas préparé ce match assez correctement. » Mais cette défaite ne change pas l’avis de l’entraîneur, conforté sur sa mêlée par les images vidéo. « Bien sûr, je crois encore en mon équipe. Je suis absolument certain que dans cette équipe, il y a de la qualité et l’envie de bien faire, pour honorer le Stado. Pour moi cette défaite et ce match là, ne remettent rien en question. C’est juste un avertissement ! Le Stado uni sera difficile à battre, le Stado désuni sera une équipe quelconque. »

Jean-Jacques Lasserre