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Sénatoriales : les 3 objectifs de Patrick Butor, candidat LR

lundi 18 septembre 2017 par Rédaction

Patrick Butor n’est pas un nouveau venu sur la scène politique départementale. Enarque, il a fait sa carrière à Paris en tant que haut fonctionnaire, il est ancien sous-préfet. Mais il aime rappeler qu’il est né dans les Hautes-Pyrénées, qu’il a fait sa scolarité à Saint-Joseph, à La Sède, à Jeanne d’Arc, et au lycée Théophile Gautier. Ce qui l’a conduit à se présenter à Tarbes dans l’équipe de Gérard Trémège, vainqueur en 2001 du maire sortant Raymond Erraçarret. En 2002, il s’est présenté aux élections législatives. Ensuite à Séméac en 2014. Et maintenant le voilà candidat investi par Les Républicains aux sénatoriales. « J’arrive à un âge proche de la retraite (64 ans). J’aimerais donner à mon terroir un peu de mes connaissances et de mes compétences acquises durant ma carrière ».

Pour cette campagne, Patrick Butor a trois objectifs majeurs : d’abord l’autonomie des communes ("les communes sont à la base de notre démocratie, les communes doivent être préservées car ce sont le lien social de base, c’est pour ça que je suis contre la suppression de la taxe d’habitation"), son second objectif est un objectif de simplification ("Les maires sont étouffés par un abus excessif de normes. Si je suis élu, je déposerai une proposition de loi immédiate pour que les maires puissent déroger aux normes qui ne correspondraient pas à l’intérêt général de leurs communes"), son troisième objectif est une volonté de dépasser tout sectarisme pour développer des projets communs en utilisant ses réseaux au plus haut niveau, maintenir les services publics en milieu rural, relancer le tourisme, développer les produits agrobiologiques.

Sa suppléante Elisa Panofré, maire de Recurt, médecin retraité, est sans étiquette. "J’ai accepté la proposition de Patrick Butor de devenir sa suppléante d’une part parce qu’il m’a montré une ouverture d’esprit sur la vision qu’il a de la France, sans sectarisme. Je suis sans étiquette, j’y tiens énormément. Le sectarisme a conduit malheureusement à cet enlisement de la France qui est maintenant au pied du mur. Il est temps que nous mettions toutes nos énergies ensemble pour des projets qui soient uniquement dans le cadre du bien-être général. Patrick Butor m’a développé tout son parcours professionnel. Je pense qu’il sera extrêmement utile sur notre territoire et qu’il fera le lien indispensable entre la nation et le territoire et surtout chez nous le territoire rural ".

Dans un département classé à gauche avant la dernière élection présidentielle, n’est-ce pas un handicap aujourd’hui pour un candidat LR ? Réponse de Patrick Butor : " On a vu aux dernières élections présidentielles que rien n’était écrit d’avance. Personne ne donnait un kopeck sur l’élection de M. Macron il y a un an et demi. Il a été élu. Je pense que nous sommes devant un nouveau type d’élection sénatoriale. Auparavant, le président du conseil général était élu dans un fauteuil dès le premier tour. Aujourd’hui M. Pélieu n’est plus que le suppléant de Mme Carrère, cela n’a pas la même force. On peut s’interroger sur ce qu’est un suppléant quand on sait qu’il refusera d’être titulaire. Je pense que c’est une faiblesse d’avoir un suppléant qui n’en est pas un. Ça peut rabattre les cartes. Ensuite je pense que les clivages actuels vont être dépassés sur une majorité de projets. Je voterai pour Emmanuel Macron pour des projets qui me paraissent porteurs pour la France. On a vu comment Gérard Trémège a su dépasser les clivages politiques alors que le Grand Tarbes est plutôt à gauche. La présidence de la grande agglo est présidée par un maire classé à droite. Ce n’est pas impossible. C’est un défi difficile mais qui n’est pas impossible".