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Sénatoriales : PCF et Front de Gauche ont désigné les titulaires et leurs suppléants

mercredi 6 septembre 2017 par Rédaction

Ce mercredi en fin de matinée, au siège de la fédération départementale du Parti communiste, le PCF et le Front de gauche ont dévoilé les noms des binômes qui brigueront un siège de sénateur lors du scrutin du 24 septembre prochain.

La démarche auprès des autres formations de la gauche de la gauche pour présenter des candidatures communes n’ayant pas abouti, le Parti communiste et le Front de gauche ont décidé de partir seuls sous la même bannière

Comme en 2011, Erick Barrouquère-Theil (PC) sera titulaire. Il aura pour suppléante Agnès Larribau (FG).

Erick Barrouquère-Theil est maire-adjoint de Séméac, responsable des élus communistes et républicains des Hautes-Pyrénées.

Agnès Larribau travaille dans un établissement accueillant des enfants en situation de Handicap. Elle est syndicaliste, membre du CESER.

Le second binôme sera composé de Sylvette Le Moal (FG) et de Pascal Lachaud (PC).

Sylvette Le Moal, est conseillère municipale d’opposition de Bagnères de Bigorre

Pascal Lachaud est maire-adjoint de Capvern, responsable de la solidarité et du développement économique, conseiller communautaire du plateau de Lannemezan et des Baïses, animateur du Groupement de l’agriculture biologique.

« Nous abordons cette élection avec courage et détermination pour faire changer les choses, a déclaré d’entrée Erick Barrouquère-Theil. Le Sénat c’est avant tout l’assemblée des territoires. Aujourd’hui, les territoires sont malmenés puisque le président Macron a supprimé fin juillet 300 millions de crédits d’Etat. Il y a une baisse des dotations aux collectivités jusqu’en 2020, ce qui n’est pas rien. Sans compter la suppression de la taxe d’habitation qui sera compensée ou pas. On ne le sait pas. Cela constitue des menaces sur les communes, les départements avec la mise en concurrence des territoires. On veut enlever un maximum de compétences aux communes ainsi qu’aux départements pour les transférer aux communautés d’agglomération. D’où une perte de démocratie et un éloignement des décisions par rapport à la population ».