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Retour sur Stado-Oloron

lundi 4 septembre 2017 par Rédaction

Une minute d’applaudissements nourris a précédé le début de la rencontre en hommage à Christian Paul, champion de France et Président de l’Association Amateur du Stado Tarbes Pyrénées Rugby.

Côté Oloron

Laurent Dossat : « Très fier de mes joueurs »

Laurent Dossat, l’entraîneur béarnais, malgré le score dû à la prestation tarbaise, est satisfait du comportement de son équipe. « Tarbes est au dessus de nous mais ce qui me fait plaisir, c’est qu’on a rendu une belle copie. On a répondu présent dans le combat. On s’est filé défensivement ! On n’a pas hésité à faire du jeu, à répéter notre projet de jeu et je suis très, très, fier de mes joueurs. On repart avec des enseignements qui vont nous permettre d’attaquer le championnat avec une bonne base de travail. » Le FCO se retrouve avec de nouveaux adversaires (Hendaye, Anglet, Saint-Jean-de-Luz, Nantes, Niort, Cognac-Saint Jean d’Angely...). « Une poule intéressante pour nous » se réjouit l’ex-lannemezannais, dont l’objectif reste la qualification. « Depuis cinq ans le club se qualifie tous les ans et on veut prendre de plus en plus de plaisir, comme on l’a fait aujourd’hui. ». Laurent Dossat reconnaît : « La densité tarbaise en première mi-temps nous a fait mal et l’équipe est bien en place. C’est une équipe en place, avec une alternance du jeu assez intéressante, avec une conquête forte, même s’ils ont balbutié un peu en touche. Je pense qu’ils sont en place et il faudra encore compter avec le Stado TPR dans cette poule d’accession. »

Florent Quintana : « Un vrai engagement de championnat »

Florent Quintana confirme l’intensité de la rencontre : « C’est un dernier match amical, juste avant la reprise et tout le monde a envie de bien faire dans l’engagement. Un engagement qui est resté dans la règle, même si c’est vrai que deux ou trois fois, les esprits se sont échauffés. C’était un vrai engagement d’un match de championnat. » Un engagement qui s’est notamment vérifié en défense avec des placages appuyés. « L’an dernier, on s’était appuyé sur une grosse défense et on veut repartir sur ce secteur qu’on maîtrise. On s’est appliqué à le mettre en place et on voulait s’étalonner devant une équipe de poule Elite. On a mis aussi en place du jeu avec des séquences de plus de deux minutes mais on est tombé sur une défense de Tarbes qui était très bien en place, qui montait très vite. »

La saison dernière, le FCO était dans la poule du futur Champion de France qui retrouvera le TPR en Poule Elite cette année. Qui de mieux placé que le capitaine du FCO, qui a battu les Normands deux fois, pour donner son avis. « Rouen, c’est une très belle équipe et pour eux, on était une ’’petite’’ équipe. On est arrivé avec beaucoup d’envie et on a réussi à les surprendre. Chez nous, on a fait un très gros match en conquête et dans le jeu. » Ce qui n’enlève rien à la valeur de Rouen que Florent Quintana considère comme « une grosse équipe, qui s’est beaucoup renforcée. L’an passé, c’était une équipe très en place devant, avec de belles individualités derrière. » Un tout autre style de jeu que celui qu’ont montré les Tarbais à Trélut. « J’ai beaucoup apprécié le jeu des trois-quarts de Tarbes qui est vraiment très léché. L’an dernier, Rouen avait un gros pack, très massif, très costaud et derrière, des ailiers et des centres qui venaient défier au milieu du terrain. »

Du côté de Tarbes

Mickaël Etcheverria : « On reste sur notre faim »

Autant si du côté béarnais, joueurs et entraîneurs, étaient satisfaits, côté bigourdan les sentiments étaient plus mitigés. « On a vu de belles choses mais on reste un peu sur notre faim » lâche Mickaël Etcheverria qui n’a pas digéré la fin de match. « C’est dommage d’encaisser ces deux essais par rapport à notre défense qui était mieux en place. On ne s’est pas fait prendre sur les extérieurs, ni sur les retours, ce qui étaient notre mal sur les deux premiers matchs amicaux. Ce qui était logique aussi parce qu’on avait moins travaillé la défense. Là, ça fait dix jours qu’on la travaille mais sur la fin il nous manque ce pas de plus, pour aller les chercher un peu plus haut. » Malgré les belles choses entrevues, l’entraîneur regrette l’inconstance. « On a fait de très belles choses, mais un match, c’est 80 minutes. Là on en a fait 40 ! On met 20 minutes à rentrer dans le match. On en fait 20 minutes très bonnes et après, on retombe et on n’a plus la main sur le ballon. »

Nicolas Escouteloup : « Un état d’esprit se met en place »

Nicolas Escouteloup confirme : « C’est un peu mitigé. On a vu de très belles choses et d’autres moins bonnes. » Une fin de match qui a gâché la bonne impression entrevue pendant près d’une heure avec une défense infranchissable et une attaque de feu. Puis au gré des changements, le jeu s’est délité peu à peu et la défense a fini par craquer deux fois en moins de dix minutes. Nicolas Escouteloup, retient d’abord les bons côtés. « Un état d’esprit se met en place, l’envie de jouer, même de notre camp. On a essayer de mettre en places les systèmes qu’on travaille et ça, c’est bien. On a été solide défensivement, une grosse partie du match. On a été globalement correct sur la mêlée mais avec des imprécisions en touche. » Un regret, car ces problèmes en touche avaient été travaillés en semaine. « Il y aurait eu deux ou trois ballons de plus, on aurait pu marquer un essai ou deux de plus. C’est le message qu’on a fait passer. » L’entraîneur des avants regrette ces imprécisions à huit jour d’un match capital à Strasbourg. « Ce qui est regrettable, ce sont ces deux derniers essais » consécutifs « à une pluie de pénalités qui nous maintiennent dans notre camp. » Des essais inéluctables après une pénaltouche à cinq mètres, mais évitables avec un peu plus de discipline. Mais globalement le bilan est positif à une semaine de la reprise. « Le système se met en place, les joueurs le maîtrise un peu mieux. On va aller à Strasbourg avec un coeur énorme et l’envie de faire un gros match. »

Nicolas Vergallo : « Je sens qu’on est bien »

Pour Nicolas Vergallo, le collectif est primordial. « Dès qu’on ne joue plus en équipe, ça devient un peu plus compliqué. Quand on a tous joué ensemble, on a fait la différence. » Un nouveau style de jeu a été mis en place. « On essaye de faire bouger le ballon, ce qu’on aime quand il fait beau, mais on doit aussi s’adapter à l’adversaire et à la météo, » avertit le capitaine tarbais. « Cet hiver, avec la pluie et la rosée, ça risque d’être un peu plus compliqué. » Pour autant le lutin argentin apprécie ce jeu de mouvement. « Il faut prendre de la confiance et petit à petit ça va aller. » Avec ses quinze ans d’expérience du haut niveau, Vergallo est confiant. « Je sens qu’on est bien. Après il faut réussir ce premier match pour prendre confiance. On va bien se préparer pour ce long déplacement » assure le capitaine bigourdan.

Jean-Baptiste Claverie : « Etre plus précis dans la zone de marque »

Jean-Baptiste Claverie confirme l’état d’esprit du groupe. « On avait la volonté de produire du jeu. On s’était dit qu’il fallait qu’on engrange de la confiance, tant sur nos certitudes sur notre façon de jouer que sur nous, pour apprendre à nous connaître et à se faire confiance sur le terrain. Ce qui est important dans une équipe de rugby et ce qui a été le cas pendant 55 ou 60 minutes. Après, on a un peu baissé de pied. C’est un peu à l’image de ce que l’on fait à l’entraînement. Les trois-quart du temps c’est bon et un quart du temps, on n’est pas suffisamment rigoureux et on manque d’implication et de précision. Il y a encore beaucoup de travail mais globalement ce n’était pas mal. » L’ouvreur tarbais confirme par cette réflexion son côté perfectionniste mais il se régale sur le terrain. « A la charnière, quand il y a du rythme et que tu produis du jeu, forcément tu t’éclates ! » Mais ce type de jeu nécessite de la perfection. « On a besoin de trouver des repères collectivement et plus de précisions pour mettre encore plus de jeu. On doit encore être plus précis dans la zone de marque. Il faut qu’on élève notre niveau d’exigence là-dessus. »

Jean-Jacques Lasserre