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Stado TPR : Loïc Bernad, le retour de l’enfant prodigue

vendredi 11 août 2017 par Rédaction

Loïc Bernad, le retour de l’enfant prodigue

C’est un peu le retour de l’enfant prodigue, voire prodige, passé par le Centre de Formation tarbais. Il fait partie d’une génération dorée d’où sont sortis les André, Hurou, Lacrampe, qui ont tous joué en Top 14. International U 19, l’enfant de Saint-Lary a débuté à vingt ans au TPR alors qu’il accusait moins de 86 kg sur la balance ! Sa vaillance, sa hargne, en ont vite fait un titulaire indiscutable, recruté par l’ambitieux voisin béarnais chez qui, il a passé cinq saisons. Un retour en forme de boucle pour le TPR, puisqu’il remplace Benjamin Collet qui l’avait suppléé en troisième ligne lors de son départ à la Section. Il a retrouvé quelques anciens coéquipiers comme Bonnecarrère, Domolaïlaï et Mickaël Etcheverria, devenu entraîneur, mais aussi des jeunes qui ont bien grandis comme Domec et Rubio, qui seront ses coéquipiers cette saison. Un retour qui ne trouble pas Loïc comme si c’était naturel de revenir à Trélut. Il a tout retrouvé, les vestiaires, le stade, comme il les avait quittés. La seule nouveauté, c’est la salle de muscu. « Je ne la connaissais et c’est plutôt bien. C’est une bonne salle de muscu pour pouvoir bien travailler. »

Renvoyer l’ascenseur

Un retour pressenti depuis longtemps mais qui a été long à mettre à aboutir. « Il y avait des démarches qui ont été assez longues et il fallait aussi que je fasse le point sur ce que je voulais faire. Tarbes m’a laissé le temps de réfléchir. On a beaucoup parlé. Le projet était ambitieux et moi j’avais envie renvoyer l’ascenseur à Tarbes. C’est grâce à ce club que j’ai réussi, entre guillemets, à faire carrière. J’aimerai aider le club à revenir en Pro D2 là où je l’ai laissé quand je suis parti... » Loïc est modeste car il s’est imposé à Pau où il a participé activement à la montée, malgré une rude concurrence. Au point d’être prolongé pour jouer en Top 14 et de réussir une bonne saison qui lui a valu une nouvelle prolongation de contrat de deux ans. Puis la saison dernière, Loïc a été écarté du Groupe alors que la confiance venait de lui être renouvelée pour la troisième fois. « Le Manager a décrété, dès le début de saison, que j’étais en dessous des autres. Il ne m’a jamais donné ma chance et le mieux à faire était de se séparer. C’est ce qui m’a permis de revenir à Tarbes cette année. »

De la viande qu’on jette

Une aventure paloise qui lui laisse un goût amer sur la gestion humaine dans un rugby qui se professionnalise de plus en plus en Top 14. Même dans un club convivial comme l’était Pau en Pro D2, l’ambiance a changé. Au point que le joueur n’est plus considéré comme un individu. « Je ne veux pas faire de polémiques mais le côté humain est complètement laissé de côté dans ce monde professionnel. Je n’en veux à personne, mais c’est vrai qu’il n’y a plus d’humanité. On est considéré comme de la viande qu’on jette quand on considère qu’elle n’est plus assez bonne. »

Un challenge excitant

Son seul regret sera le public et l’ambiance des matchs. « La ferveur des supporters, c’est quelque chose d’énorme. Jouer tous les matchs dans un stade plein avec tous ces gens qui t’encourage, je m’en souviendrai toute ma vie. » Passer des ors du Top 14 à l’anonymat de la Fédérale 1 ne le dérange pas. « Non, ça ne me pose aucun problème. Le challenge est excitant. J’ai vu quelques matchs de Poule Elite l’an dernier et j’ai trouvé qu’il y avait un bon niveau. Après, c’est vrai que le Top 14, c’est le haut niveau. C’était mon rêve et j’ai réussi à y jouer. Maintenant, ce qui me rendrait heureux, c’est de faire remonter le club de Tarbes en Pro D2. »

Jean-Jacques Lasserre