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Une nouvelle piqure au centre de tri de Capvern (Communiqué du SMTD 65)

mardi 11 avril 2017 par Rédaction

Nous sommes en 2017 et pourtant, les salariés du centre de tri de Capvern continuent de subir les mauvaises pratiques de certains. Au mois de février, un nouvel agent a été victime de la présence de seringues sur le tapis de tri.

Au centre de tri, le tapis défile très vite. Les agents qui exécutent chaque jour les mêmes gestes destinés à séparer les différents emballages ont tous acquis une dextérité sans pareil. Et pourtant, une nouvelle fois, un agent s’est piqué et ce malgré les gants de protection et les efforts de prévention

Une situation difficile à accepter

Tous les agents sont conscients des risques mais chaque accident leur rappelle inéluctablement qu’ils pourraient être la prochaine victime. Tous se méfient des aiguilles, des tessons de verre et de l’ensemble des objets qu’ils voient défiler au quotidien. Si la chaîne ne devrait comporter que des déchets recyclables (cannettes, cartonettes, bouteilles en plastique, journaux magazines, briques alimentaires ou boîtes de conserve) elle est souvent contaminée d’objets plus ou moins dangereux pour la santé des agents. Seringues et verre en tête mais aussi des éléments qui ne facilitent pas le travail voire qui dégradent sérieusement les conditions humaines (poches à urine, cadavres d’animaux, couches usagées…)

Le SMTD65 et l’ensemble des collectivités en charge de la collecte n’ont pour l’instant pas réussi à faire totalement disparaître cette forme d’incivilité

Au-delà des statistiques il y a l’humain. La piqûre n’est pas sans impact. Dans un premier temps la chaîne est arrêtée afin que l’ensemble du personnel puisse vérifier son poste de travail, les seringues voyageant souvent en escadrille. La blessure est désinfectée sur place en suivant une procédure mise en place en collaboration avec la médecine du travail. Vient ensuite une vérification plus poussée de la chaîne afin de tenter de trouver des éléments permettant d’identifier la tournée d’origine de l’objet piquant. Pendant ce temps, l’agent blessé est conduit à l’hôpital pour effectuer une prise de sang.

Commence alors l’attente des résultats de la première analyse, puis celle de 3 mois avant d’en réaliser de nouvelles. L’attente de la réaction de ses proches et la certitude que l’on va les plonger eux-aussi dans l’attente. La crainte, enfin, bien réelle d’avoir pu contracter par une maladie grave.

La crainte encore, suscitée parmi les collègues de travail qui vont penser un peu plus chaque jour à ce qui pourrait leur arriver. Crainte partagée avec la famille ou comment expliquer à ses proches, à son conjoint ou sa compagne que l’on doit subir un dépistage pour le VIH ou autres type de maladies infectieuses.

Une situation difficile à accepter

Lorsque l’on sait que ces déchets dangereux ne devraient pas se retrouver dans les collectes sélectives, on ne peut qu’exprimer son désarroi devant l’incivisme des personnes qui déposent leurs déchets de soins dans leur poubelle. Ce type de déchets fait l’objet d’un traitement spécifique.

Des boîtes de tri à récupérer en pharmacie

Les usagers qui bénéficient d’un traitement en automédication doivent retirer gratuitement à la pharmacie une boîte jaune spécifique dans laquelle ils doivent jeter leurs seringues et autres produits d’injection. Une fois pleine, cette boîte doit être rapportée au professionnel de santé qui vous l’a fournie, il fera alors appel à un prestataire agréé. Les personnes qui sont suivies à leur domicile doivent laisser le professionnel de santé qui a assuré le soin récupérer les déchets de soin pour en assurer l’élimination.