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Retour sur TGB-Hainaut

mercredi 29 mars 2017 par Rédaction

Un mal récurrent

Le mal récurrent des Tarbaises c’est aussi ces trous d’air en cours de match qui rendent la tâche compliquée lorsqu’on se retrouve avec plus de quinze points à remonter. Un mal que n’a pas manqué de souligner François Gomez : « On ne peut pas rentrer sur le terrain en laissant autant de tirs libres et de points à remonter. Le points positif c’est notre capacité à ne rien lâcher, à essayer de revenir au score. Il manque encore cette sortie des vestiaires qui nous est préjudiciable. Le début du match nous pénalise et on court derrière toute la partie. » C’est encore ce qui est arrivé au TGB ce mardi contre le Hainaut qui a compté onze points d’avance 13-24 (9ème), quinze points d’avance 20-35 (12ème) et seize points 29-45 (17ème). Les Tarbaises ont dû revenir à l’énergie et ont laissé beaucoup trop de jus pour être efficaces dans les ultimes minutes où se jouent le sort d’un match. Même en cours de match, ce sur régime est souvent fatal comme contre le Hainaut à l’image du dernier quart-temps. Les Tarbaises qui sont revenues à cinq points 57-62 (28ème) se sont retrouvées 61-74 (31ème). Le Hainaut a repris ses distances 69-78 (34ème), Tarbes est revenu à cinq points 75-80 (36ème) avant de s’incliner 85-93. Dommage car après neuf points concédés au cours du premier quart-temps (15-24) les Tarbaises ont fait jeu égal (23-23, 23-24 et 24-22).

Un constat que partage Lucie Carlier : « On a eu du mal à se mettre dedans en défense et du coup elles ont eu un pourcentage d’adresse incroyable. Nous, on n’arrivait pas à attaquer et du coup ça n’allait ni en défense ni en attaque. C’était compliqué et on a mis du temps à se mettre dedans. » L’ailière tarbaise, qui alterne aussi avec le poste intérieur en l’absence de Bertal, voulait trouver des raisons de positiver. « On va retenir qu’on a réussi à s’accrocher et à remonter. Chose que l’on ne fait pas dans les autres matchs où on a surtout un trou d’air dans le troisième quart-temps

L’état d’esprit nordiste

Voir toutes les filles du banc sauter et hurler à chaque fois que Hainaut marquait à trois points comme si le titre était au bout prouve l’état d’esprit de cette équipe. Des joueuses qui jouent ensemble depuis plus de deux ans et qui vivent une véritable aventure humaine autour de leur jeune coach. L’Américaine Roberts, dont la saison est terminée sur blessure, a fait le long déplacement avec ses coéquipières. Ce qui prouve l’ambiance qu’il y a dans cette équipe qui, après plusieurs saisons de galère, prend un réel plaisir sur le terrain et en dehors. « On s’entend super bien et ça se voit sur le terrain. Tous le monde se lève à chaque panier, il y a vraiment quelque chose dans cette équipe. C’est une équipe de copines qui va au charbon tous les week-ends et ça paye depuis l’année dernière. » Un état d’esprit qui pourrait surprendre car les Nordistes souhaitent prolonger encore le plaisir d’être ensemble, comme le confirme Fabrice Fernandes : « On n’a plus de pression, on est là. Tout ce que je sais c’est que je n’ai pas envie d’être en vacances. On ne va pas aller à Montpellier en maillot de bain ! »

Jean-Jacques Lasserre