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Le TPR réagit à un Edito de presse

lundi 27 mars 2017 par Rédaction

Lors de la conférence de presse du vendredi 24 mars 2017, Antoine Nunes, le président du TPR a annoncé avoir envoyé un droit de réponse suite à un Edito ’ »Quel avenir pour le TPR ».

Vous trouverez ci-dessous l’Edito en question et la réponse du club.

L’Edito du 17 mars

 

Quel avenir pour le TPR

« Tant va le TPR à vau-l’eau qu’à la fin il va finir par sombrer ! Certes, tous les recours juridico-sportifs ne sont pas encore épuisés, mais cet entêtement juridique ressemble fort à un déni d’une situation où le club s’est fourré tout seul…

De fait, depuis la finale de 2002 face à Montpellier, qui joue aujourd’hui les premiers rôles en Top 14, le club tarbais n’a fait que dégringoler, passant du top de pro D2 au ventre mou pour finir au bas-ventre, voire au fond des crampons ! Pendant que d’anciens co-pensionnaires des Tarbais en pro D2, La Rochelle ou notre voisin palois, font des étincelles à l’échelon supérieur. Deux villes moyennes qui, même si elles ne sont pas mal dotées, font la démonstration que les budgets ne font pas tout. 

Alors, il va falloir encore attendre le résultat du prochain recours pour connaître la fin d’une histoire qui aurait pu être heureuse sur le plan sportif où l’équipe de Dantin était qualifiable ? Sans doute n’est-il pas besoin d’attendre pour préparer la prochaine saison et repartir sur des bases un peu plus solides… »

La réponse du TPR

« L’éditorial paru le 17 mars dernier sous la signature de Mr Jean Louis Toulouze mérite une réponse.

Son rédacteur retrace l’histoire d’un club « qui ne fait que dégringoler »du top de PRO D2 dans les années 2002 au « ventre mou » pour finir « au bas ventre voire au fond des crampons » telle que semble être la définition de la fédérale 1 par le rédacteur de cet éditorial.

Ce même rédacteur juge que ce constat n’a pas pour origine un problème de budget mais que c’est le club qui en serait seul responsable et pour le démontrer, fait un rapprochement avec le club de La Rochelle et notre voisin de Pau.

Il est certain que le TPR ne peut pas laisser passer une telle analyse qui relève plus du jugement d’un rédacteur nostalgique que d’une présentation objective du sport de rugby et de la gestion d’un club telle que la fédération de rugby l’impose aux clubs.

Aussi pour une parfaite information de ce rédacteur et de ses lecteurs, voici les éléments qu’il faut prendre en considération pour comprendre la situation du TPR à ce jour.

D’une part, contrairement à ce qui est écrit, le budget est malheureusement un élément essentiel pour les clubs. Il est vrai qu’en 2002, le budget du TPR était de 4 500 000 euros, c’est-à-dire le même qu’en 2015. La seule différence, mais elle est énorme, c’est qu’en 2002, cette somme représentait le 2ème budget de la PRO D2 alors qu’en 2015, le budget de Tarbes était dans les derniers (le LOU, premier club avait un budget de 19,59 millions d’euros, le dernier Carcassonne, avait un budget de 4,27 millions d’euros, la moyenne s’établissant à 7,27 millions d’euros).

Quant au parallèle avec la Section Paloise lors de sa dernière année en PRO D2, Pau avait un budget de 10,39 millions d’euros, alors que le TPR disposait d’un budget de 5,2 millions d’euros, association STPR incluse.

Certes, l’argent ne fait pas tout mais il y contribue pour beaucoup.

Ceci étant, en 2015-2016, avec son petit budget, le TPR avait une grande équipe ; et cette équipe, malgré les difficultés rencontrées à la suite des manipulations d’un sponsor en recherche de reconnaissance dans la direction du club, a fait vibrer le cœur de son public et a amené un élan de solidarité chez les Tarbais. Si le rédacteur de cet éditorial avait été présent aux matchs du TPR en 2015-2016 , il n’aurait pas manqué d’être touché par l’énergie positive que dégageait cette équipe auprès de son public, ce même public qui a répondu présent sans faillir à l’appel de fonds lancé par la direction du TPR pour faire face aux difficultés de trésorerie rencontrées par ce club qui était promis alors à la fédérale 2.

Rappelons que ces difficultés de trésorerie n’ont pas pour origine une faute dans la gestion du club mais la production par le sponsor indélicat de faux contrats de partenariat qu’il prétendait avoir obtenu auprès de Général Electric et d’autres sponsors.

Le TPR, joueurs, bénévoles, public et dirigeants ont tous travaillé dans le même but : contester la sanction prise par la fédération de rugby de rétrogradation en fédérale 1. Tout a été tenté pour obtenir que le TPR reste en PRO D2. Il ne s’agissait pas « d’un acharnement de procédure » mais seulement de la volonté de rétablir le club dans ses droits face à une position intransigeante, non équitable et partiale de la LNR. Certes ces démarches ont été vaines mais si elles n’avaient pas été faites, on aurait pu reprocher aux dirigeants leur inaction.

Il est tellement facile de critiquer après….

Le rédacteur de cet éditorial n’imagine pas tous les efforts que chaque participant du club a dû produire pendant cette période : le temps passé, les déplacements nécessités, les explications sans cesse réitérées, les moments d’attente avec à chaque fois l’espoir d’avoir été convaincant et entendu, toutes ces démarches avec pour seule motivation celle de conserver à Tarbes le club que cette ville mérite.

Pour la saison 2016-2017 en poule d’accession de la fédérale 1, le club se trouve une nouvelle fois pénalisé par une décision de la FFR qui a décidé, fin décembre 2016 de sanctionner une fois de plus le club et de l’empêcher de jouer les phases qualificatives. Le club a décidé de faire entendre l’injustice à laquelle il est confronté. Il ne s’agit nullement d’un « entêtement juridique » comme le pense Mr Toulouze mais uniquement de faire entendre les droits d’un club qui n’a commis aucune action répréhensible de nature à justifier une telle sanction.

Encore cette saison, les joueurs, les bénévoles, le public, les partenaires et les institutionnels, les dirigeants ont su garder le moral et rester forts face à l’adversité.

Si le budget du TPR a été réduit du fait du départ de certains sponsors, d’autres sont restés dont le journal La Nouvelle République que nous remercions pour son soutien et la confiance qu’il a gardé à notre égard.

Nous ne pouvons qu’inciter ses journalistes à participer aux matchs du TPR , ce qui leur permettra de percevoir tous les efforts entrepris par ce club (joueurs engagés, coaching actif, dirigeants impliqués et partenaires investis) porté par son public (que nous ne remercierons jamais assez) et de communiquer positivement pour le TPR comme le font les journalistes de Pau et La Rochelle, car rapport « qualité-prix » le TPR est au top »

J-J L