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Une délégation du Front National s’est rendue au salon agricole (Communiqué)

jeudi 16 mars 2017 par Rédaction

Samedi matin, Olivier Monteil, secrétaire départemental du Front National et conseiller régional d’Occitanie, s’est rendu au salon agricole de Tarbes à la tête d’une délégation des Hautes-Pyrénées et du président régional des Jeunes du FN . Il avait convié la presse, à laquelle il a lu et remis le communiqué ci-dessous :

Salon de l’agriculture de Tarbes : communiqué d’Olivier Monteil, secrétaire départemental du Front National et
conseiller régional d’Occitanie

Le Front National des Hautes-Pyrénées visite aujourd’hui en délégation le Salon de l’agriculture de Tarbes car l’avenir de notre agriculture est une préoccupation majeure du FN. Pourquoi ?

- parce que l’agriculture est une partie indissociable de l’identité française : c’est elle qui depuis des siècles a façonné le paysage de la France, défini ses terroirs, notre art de vivre et la réputation d’excellence de nos productions.

- parce que nous voyons, depuis que l’UE existe, notre agriculture sombrer dans la ruine et l’abandon (25% d’agriculteurs en moins de 2015 à 2016 !), livrée sans défense par un Etat complice à la jungle de la concurrence déloyale organisée par l’UE, à la pression de la grande distribution et à la folle bureaucratie de Bruxelles.

- parce que les politiques LRPS n’ont apporté et n’apportent strictement aucune réponse aux maux de nos agriculteurs, ce que j’observe d’ailleurs à chaque réunion où les députés et élus LRPS sont questionnés par nos agriculteurs : ils n’ont aucune solution, aucune réponse ! Mme Delga, présidente PS de la région Occitanie, a écouté les « canards en colère » ? Oui, c’est entré par une oreille et sorti par l’autre ! Et quand on leur demande quel modèle agricole pour la France, ils ne savent pas quoi répondre...

Il est parfaitement normal que les politiques LRPS n’aient plus de réponse à proposer aux agriculteurs, puisque la France a abandonné sa souveraineté agricole à l’UE, qui définit la Politique Agricole, en dépit du bon sens et contre les intérêts de nos agriculteurs, le CETA signé par les députés LRPS en est la preuve la plus récente.

Le modèle agricole que nous impose l’UE n’est pas le modèle français, c’est le modèle anglo-saxon et allemand de l’agriculture industrielle, de la ferme des 1000 vaches, du regroupement inexorable des exploitations et des terres, de la standardisation des productions...exactement ce que nous, au FN, nous refusons ! Nous n’en voulons pas !

Nous, nous savons quel modèle nous voulons et pour lequel nous nous battons : celui de l’agriculture traditionnelle, d’exploitation de type familial, à taille humaine, gage de qualité et de savoir-faire français. Cela n’exclut bien sûr pas le principe d’une grande production dans certains domaines particuliers, comme les céréales, mais ce n’est pas le modèle général notamment pour l’élevage et la production.

Le FN a lui des réponses à apporter, elles occupent 6 engagements du pilier VI du programme de MARINE pour les Présidentielles 2017 : « la France, puissance agricole au service d’une alimentation saine » :

Patriotisme économique pour les produits agricoles français dans la commande publique (Etat + collectivités) ; transfert de la PAC à une Politique Agricole Française, gérée par la France et sans l’intermédiaire nocif, lourd et coûteux de l’UE ; refus des traités de libre-échanges (CETA, TAFTA, etc), régulation des filières et développement des circuits courts ; aider les agriculteurs en simplifiant les normes administratives et soutenir les jeunes agriculteurs (défiscalisation durant les premières années) ; défendre la qualité contre la concurrence déloyale, imposer la traçabilité des produits et leur étiquetage sur l’origine ; soutenir les labels de qualité, notamment locaux.

Pour cela, il faut reprendre notre souveraineté, l’imposer à Bruxelles et l’UE ou bien, à défaut d’accord, se libérer de Bruxelles et l’UE.

Contrairement à ce qu’a prétendu Mme Lambert, présidente par intérim de la FNSEA (les FDSEA ont en général un bien meilleur sens commun, il faut le souligner), la France n’a pas « besoin d’Europe », c’est tout l’inverse. Elle développe d’ailleurs un argumentaire qui est très répandu et qui démontre une ignorance totale de la réalité : « la France a besoin de l’Europe et des 9 milliards d’euros de la PAC. Si nous sortons de l’UE, où irons-nous chercher cet argent ? Dans les caisses de l’Etat ? Ne rêvons pas ... »

Or justement, chaque année la France paye 23 milliards d’euros de contributions à l’UE alors que l’UE ne redistribue à la France que 14 milliards, PAC comprise, ce qui fait une perte sèche de 9 milliards chaque année.

Si la France s’occupait elle-même de soutenir et gérer sa politique agricole au lieu de l’UE, non seulement les 9 milliards de la PAC [payés par le contribuable français dans la contribution de la France à l’UE chaque année !] seraient mieux gérés, sans intermédiaires ni bureaucratie de l’UE, au plus près des besoins et en bonne connaissance des dossiers, mais en plus nous récupérerions les 9 milliards d’euros que nous coûte chaque année l’UE ! Nous aurions une double PAC ! Et bien mieux gérée et distribuée à nos agriculteurs en plus ! MARINE l’a encore répété à Mirande, dans le Gers, cette semaine, devant un millier de Gersois et Bigourdans...

Notre effort portera sur cette nécessaire réorganisation vers une Politique Agricole Française ; nous sommes les seuls à proposer une solution, tous les autres PS ou LR ne proposent que la poursuite du chaos, voire l’aggravent, il n’y a qu’à voir leur défense acharnée de l’UE pourtant mortifère pour nos agriculteurs, leurs soumissions aux traités CETA, etc., le traitement inepte et irresponsable de l’Etat du sujet de la grippe aviaire, où il a pris les pires solutions...

Nous voulons redonner aux agriculteurs un travail rémunéré à sa juste valeur, protégé de la concurrence déloyale, pas le chantage aux subventions. Nous voulons encourager les jeunes à poursuivre l’Histoire de notre belle agriculture française, aider les jeunes agriculteurs à s’installer en faisant le forcing sur l’efficacité : en plus des aides existantes, défiscaliser leurs premières années d’installation, notamment le foncier, pour leur permettre d’acheter et s’installer ou rénover sur la durée, etc.

Nous voulons redonner vie à notre agriculture ; nous voulons sortir nos agriculteurs de la spirale de détresse dans laquelle les gouvernants français, bassement soumis aux diktats de l’union européenne, les ont plongés.

L’agriculture française, part intégrante de notre identité et de notre fierté nationale, a un avenir gigantesque devant elle en raison de l’accroissement de la population mondiale. Avec MARINE, nous la sauverons.

Olivier MONTEIL

Conseiller régional d’Occitanie

Secrétaire départemental du Front National des Hautes-Pyrénées