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Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) candidate à la présidentielle à Tarbes : Travail et salaire au centre de ses préoccupations

mercredi 15 février 2017 par Rédaction

Dans le cadre de sa campagne de terrain, Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) candidate à la présidentielle était à Tarbes ce mardi 14 février à 19 heures où elle tenait un meeting à l’hôtel Brauhauban. 

En préambule du meeting, elle était aux cotés de François Meunier, porte parole départemental pour une conférence de presse.

« Notre objectif c’est faire entendre les intérêts de millions de salariés, d’ouvriers, de chômeurs. Le Pen, Fillon, Hamon, Macron ce ne sont pas des gens qui sont dans le camp des travailleurs.

Pour Fillon la démonstration n’est plus à faire. Son programme parle de lui-même avec ces 500 000 suppressions d’emplois, la fin des 35 heures et les sacrifices qu’il voulait imposer aux travailleurs. Depuis les révélations on mesure bien que Fillon est étranger au monde du travail.

Pour Le Pen, la même chose c’est une représentante du monde bourgeois, elle résonne comme la classe capitaliste, comme le grand patronat et c’est exactement la politique du grand patronat qui consiste à diviser pour régner. Elle s’indigne que l’on donne 11 € à un demandeur d’asile mais pas pour un PDG comme Gone qui puisse empocher 450 000€ par jour ou encore une bourgeoise comme Bettencourt qui encaisse 1 million par jour. Elle est la représentante des inégalités et des injustices.

Pour Hamon, Macron, on vient de les voir au pouvoir. Ils se font passer en tout cas aujourd’hui pour des petits jeunes, des petits nouveaux en politique. On les voit débarquer avec des idées super originales. Or qu’est-ce être original quand on divise l’ISF par deux ou qu’on veuille supprimer les 35 heures !

Tous ces candidats sont à rejeter. Pour un travailleur, un ouvrier, un chômeur voter pour l’un ou pour l’autre de ces candidats c’est voter contre osn camp, contre ses intérêts. C’est tendre le bâton pour se faire battre.

Quand on est salarié, ouvrier, ou au chômage il faut s’exprimer, il faut mettre en avant ses intérêts, il faut se rallier derrière un camp politique, un programme qui soit le sien, qui représente ses besoins vitaux et fondamentaux et c’est cela que je souhaite faire à travers ma candidature. Il faut qu’ils se rallient à un programme qui leur correspond », commente la candidate.

Et de poursuivre : « Ce programme pour moi c’est bien sûr éradiquer le chômage, interdire les licenciements et les suppressions d’emplois, à commencer par tous les groupes capitalistes qui font des bénéfices.

Il faut s’opposer à tous ces plans de compétitivité qui concentrent le travail sur de moins en moins de salariés et qui mettent les autres au chômage et imposer que l’on répartisse le travail entre tous et que l’on utilise les supers profits qui sont réalisés.

Notre objectif : plus aucun chômeur, que tout le monde ait un travail et un salaire et un salaire correct, pour nous c’est 1800€ par mois c’est le minimum.

Ce qui caractérise ma candidature c’est de placer l’intérêt des travailleurs, des ouvriers et des chômeurs au-dessus de toutes les catégories. Tous les autres candidats ont coutume à faire l’inverse. »

François Meunier, porte-parole départemental de « Lutte ouvrière » conclut : « Nous constatons que les gens cherchent, ils ne savent plus où donner de la tête, ne savent pas vers qui se tourner, il y a de nombreux indécis, les gens sont désorientés et s’apprêtent à faire des choix sans conviction, les discussions sont nombreuses. Nos idées sont bien reçues. »

Nicole Lafourcade

Diaporama