Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Gorges de Luz : Béatrice Lagarde et Michel Pélieu prennent la mesure du danger et des risques qui existent

jeudi 26 janvier 2017 par Rédaction

Ce jeudi matin, Béatrice Lagarde, préfète des Hautes-Pyrénées, a présenté ses voeux à la presse. Premier sujet abordé et d’actualité : le dossier de la route des gorges de Luz. Elle avait à ses côtés Michel Pélieu, président du conseil départemental, Laurent Grandsimon, maire de Luz-Saint-Sauveur et les chefs de service de l’administration préfectorale

 

La préfète a rappelé qu’un bloc était tombé hier soir sur un véhicule automobile où se trouvaient trois personnes qui sortent non blessées du choc même si la passagère arrière a dû recourir à des examens. « Nous prenons toute la mesure de cet événement, a-t-elle déclaré. Bien sûr, les détracteurs de tous poils ont tendance à critiquer. Moi je me situe dans une démarche de pragmatisme, de sérieux et de responsabilité. Je salue d’ailleurs le pragmatisme, le sérieux et le sens de la responsabilité des élus dans ce territoire. Nous prenons la mesure du danger qui est là, des risques qui existent. C’est la raison pour laquelle dès mon arrivée nous nous sommes accordés pour financer et mettre en place un plan de sécurisation et de travaux sur une partie des gorges. Aujourd’hui, selon les premières informations que nous détenons à partir de la première expertise faite par RTM ce matin, nous ne serions pas dans le cas d’un fractionnement de la roche ni d’une faille. Nous serions dans le cas d’une roche qui était dans un couloir et qui a été entraînée à la chute. Nous ne sommes pas dans un éclatement, ni d’une faille de la roche. À l’heure où je vous parle, la seconde expertise de RTM n’est pas terminée. Ces propos là ne sont pas encore confirmés à l’heure où je vous parle ».

 

La préfète a apporté deux précisions : cette chute n’a pas eu lieu dans le périmètre des travaux et elle n’a aucun lien de causalité avec les travaux. Elle se situait dans une zone qui n’avait pas été identifiée dans une zone à risques par les études précédemment menées. Si les premiers éléments de RTM se confirment, nous serions face à un aléa naturel qui se produit partout en montagne. « En revanche, ce qui est un facteur anxiogène pour nos concitoyens, et ça je le perçois bien, c’est que pendant la saison hivernale le trajet alternatif passant par le col du Tourmalet est fermé et que donc nous ne pouvons pas fermer cette route de façon longue et durable sous peine de condamner les habitants d’une vallée à fonctionner en monde d’autarcie, ce qui est inenvisageable ». (AUDIO)

 

Michel Pélieu, président du conseil départemental a expliqué sa présence avec Laurent Grandsimon, pour montrer la solidarité qui existe entre les services de l’État et du département sur ce sujet qui est hyper compliqué. La préfète entend donner à ce dossier une ampleur qu’il n’avait pas jusqu’à présent. (AUDIO)