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Jean Glavany : "Optimiste de la volonté"

vendredi 13 janvier 2017 par Rédaction

Lors d’un point presse ce jeudi, Jean Glavany a présenté ses vœux et abordait deux points : la grande agglo Tarbes Lourdes Pyrénées et la polyclinique de l’Ormeau.
Le député de la 1e circonscription des Hautes-Pyrénées a présenté ses vœux aux habitants du département et a souhaité que ce territoire poursuive sa route et que le succès soit au rendez vous comme il le mérite.

« Je suis optimiste de la volonté. Nous sommes dans un monde extrêmement brutal avec la guerre, le terrorisme, le chômage, quand on regarde autour de nous il y a de quoi être pessimiste, mais l’optimisme de la volonté c’est l’optimisme d’un élu, d’un citoyen. Je rencontre beaucoup de citoyens dans les Hautes-Pyrénées qui se battent, qui veulent réussir et c’est cet optimisme là qui m’intéresse », a souligné le député.

La grande agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées

« Il y a eu un vote et comme je suis un démocrate un vote ça se respecte ! Quand il a eu lieu dans la régularité totale on en prend acte et on le respecte.
Je ne vais pas dire que je suis fou de joie du résultat du vote de la grande agglo. Celui qui a été élu n’est sûrement pas celui de mon choix. D’abord parce que je pense qu’il n’est pas disponible tellement, il cumule des mandats.
Je n’ai toujours pas lu son projet et je ne partage ni ses idées ni ses valeurs ni son comportement, nous n’avons pas la même éthique de comportement les uns et les autres.

On sait que j’aurais préféré que Yannick Boubée soit élu parce que c’est un homme qui est disponible, qui avait un projet et un homme avec qui je partage beaucoup de valeurs. En même temps je respecte le vote. Maintenant il faut que ça marche. Les citoyens des Hautes-Pyrénées, en particulier les habitants de la grande agglo attendent que ça marche et que ça fonctionne au service du territoire.
Mon souhait de début d’année c’est que la grande agglo marche et que toutes les énergies se mobilisent.

Après il faut en tirer des leçons, la stratégie de certains d’avoir une revanche dans la présidence d’une défaite sur le périmètre.
On a perdu sur le périmètre, on ne voulait pas que Lourdes soit dans la grande agglo..
En mettant quelqu’un qui a toujours combattu la grande agglo c’était un pari perdu d’avance.
 »

Et d’insister : « Ce type de pari, en faisant prévaloir une position que je crois artificielle contre l’urbain et le rural à la place de la seule opposition que je crois encore valable entre la gauche et la droite a fait que la gauche est allée divisée dans cette bataille et quand la gauche est divisée elle perd toujours. Il a manqué au rendez vous une partie de la gauche, il était donc écrit d’avance que la droite sera élue ! J’aimerais que certains en tirent des leçons », indique l’élu.

L’Ormeau et son conflit

«  Il y a deux ou trois ans, je disais, cette clinique privée qui n’en était pas vraiment une, que j’avais surnommé une coopérative médicale puisque près de soixante médecins en étaient les coopérateurs actionnaires qui étaient la fois raisonnables dans leurs pratiques, pas de dépassement d’honoraires, qui étaient attachés à ce territoire, à cette clinique et à l’offre de soins.

La qualité de l’offre de soins avait fait de cette clinique une clinique exemplaire.
Nous disions attention ce ne sera plus pareil si un groupe médical, un groupe financier prend le pouvoir et bien c’est arrivé, nos prédictions se sont malheureusement confirmées.

Depuis 3 ans ,nous avions des informations d’alertes de salariés, personnel médical, personnel soignant et non médical nous disant à quel point les relations sociales étaient tendues, le climat social dégradé, multiplication des incidents etc. …  », a rappelé Jean Glavany.

Il a ensuite rendu hommage aux personnes qui se sont battues. Disant qu’il les a trouvées à la fois estimables, respectables dans leur manière de faire. Qu’elles avaient exprimé de la souffrance au travail. Qu’elles avaient mené un combat avec détermination sans jamais déraper. "Dommage qu’il ait fallu attendre plus de 60 jours pour qu’il y ait un compromis".

Il y a eu une volonté délibéré et coupable de la direction de vouloir pourrir le mouvement. C’est un conflit qui est très évocateur éloquent et on doit en tirer les leçons.

Pour conclure, il a salué l’engagement de la préfecture et le travail de Michel Pélieu, président du conseil départemental, fait au quotidien avec les relations d’autorités publiques.

Nicole Lafourcade