Accueil > ACTUALITE TARBES ET GRAND TARBES
Le conflit de la polyclinique de l’Ormeau : pour Gérard Trémège « Trop c’est trop ! »
Le maire de Tarbes demande à la direction l’organisation d’un référendum auprès des personnels souhaitant reprendre le travail
Ce matin, à l’occasion des vœux à la presse, Gérard Trémège a évoqué le conflit de la polyclinique de l’Ormeau. Il a exprimé ses préoccupations et inquiétudes sur les conséquences de cette grève qui dure depuis près de deux mois. « La situation est gravissime, a-t-il déclaré. Je n’ai pas les compétences et les moyens de porter un jugement clair et précis sur la qualité des propositions de l’employeur. Je connais les difficultés que rencontrent les personnels hospitaliers en général en ma qualité de président du conseil de surveillance de l’hôpital de Tarbes. Mais je dis qu’aujourd’hui, trop c’est trop. Des milliers de mes compatriotes ont besoin d’être soignés , certains impérativement, qui sont dans des situations graves. Quand une personne s’est vu détecter un cancer, il faut apporter des réponses le plus rapidement possible. Quand on perd deux mois dans le traitement d’un cancer, ça peut être fatal. Au bout de ce conflit, il y a certes la situation financière, les conditions de travail des personnels, il y a la situation de l’entreprise mais il y a la vie de mes compatriotes. Je ne peux pas être insensible à ça ».
Il est revenu sur la négociation d’avant-hier soir où tout a été refusé. Et plusieurs choses choquent Gérard Trémège, à savoir que « les négociations sont menées essentiellement par des gens qui ne sont pas des professionnels de la clinique ». « Ce sont des gens, souligne-t-il, qui sont payés, qui soufflent sur la braise. Ce sont des permanents de la lutte syndicale. De plus en plus de personnels veulent travailler. Il n’y aurait plus qu’un tiers de grévistes. Je propose aux personnels voulant reprendre la travail qu’ils demandent à la direction d’organiser un référendum. Il faut dépasser la parole de ceux qui négocient. Trop c’est trop, je ne veux pas que 5 à 600 personnes se retrouvent sur le carreau ! » (Ecouter l’AUDIO)