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Conflit de la clinique Ormeau Pyrénées : une autre lecture par Louis Dollo

lundi 2 janvier 2017 par Rédaction

Depuis de longs mois, notre collaborateur Louis Dollo ne s’est pas exprimé sur nos sites d’informations, éloigné de notre rédaction par de sérieux problèmes de santé. Aujourd’hui, il nous adresse un article sur la situation de la clinique de l’Ormeau qu’il est appelé à fréquenter pour suivre un lourd traitement contre cette terrible maladie : le Cancer. Soucieux de respecter la liberté d’expression suivie depuis l’origine par notre rédaction, nous mettons en ligne ses commentaires.

Polyclinique de l’Ormeau : Pétitions contre la catastrophe sanitaire organisée par la CGT au comportement scandaleux.

Même si la pétition lancée par les médecins du département il y a quelques jours ne le dit pas explicitement, cette pétition est une réaction contre les actions odieuses, inhumaines, humiliantes d’un syndicat qui ne fait aucun sentiment pour imposer son point de vue à toute une population parfois par la force et la violence.

Elle est surtout faite pour prévenir du risque sérieux de catastrophe sanitaire due à la fermeture des cliniques. Le texte précise  : « D’abord confiants dans une résolution rapide du conflit, les médecins des Hautes-Pyrénées et leurs patients se retrouvent aujourd’hui désemparés. En effet, à l’échelle départementale, des secteurs critiques comme la cancérologie ou la cardiologie sont directement touchés. » Des médecins envisagent sérieusement de se replier vers d’autres solutions que Tarbes notamment en direction de Pau.

La CGT se moque des malades

Le comportement suicidaire de la CGT est résolument tourné contre les intérêts des salariés, des malades et de l’offre de soins dans le département. Tout en respectant le droit de grève, de manifester et de rassembler, rien n’autorise de bafouer le principe du droit de circuler et de l’accès aux soins. Après plus de 18 réunions en préfecture, il serait temps que l’Etat représenté par la Préfète prenne les initiatives qui conviennent pour faire cesser ces droits fondamentaux.

Comment accepter que des malades entrent à la clinique sous les quolibets pour se faire soigner. Pire encore. Une personne avec un bras cassé a dû partir vers l’hôpital d’Auch, imposer à un autre de montrer ou encore mettre des excréments sur la rampe d’accès handicapés. Est-il normal que des médecins se fassent frapper ou que l’accès au laboratoire d’analyse voisin de la clinique soit bloqué avec l’aide de deux motards de la police nationale ? Est-il acceptable d’avoir une kermesse sonore dans la rue sous les fenêtres de malades dont certains en fin de vie ?

Le blocage régulier de la rue amène des automobilistes à des excès. Au cours d’une récente réunion au conseil départemental http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article18141 une aide-soignante explique : « Un monsieur en voiture a foncé, il a failli écraser des enfants qui jouaient à proximité. Faudra-t-il attendre un drame pour que les choses bougent enfin ? Nous demandons au Ministère d’anticiper ce qui va se passer en janvier 2017, car nous sommes déjà dans une situation catastrophique ». A qui la faute ? Qui est responsable si ce ne sont les excès cégétistes quant à la liberté de circulation sur l’espace public. Que fait la Préfète pour assurer la liberté de circulation ?

Où est la place du malade dans ce conflit ?

Les malades doivent-ils continuer à subir les restrictions de soins et les humiliations d’un syndicat dont les dirigeants et de nombreux militants qui manifestent n’ont aucun lien avec la clinique.

Le fait est qu’en dehors du maire de Tarbes, http://www.pyrenees-pireneus.com/Libre-Expression/2016-12-16-Clinique-Ormeau-CP-Rencontre-CGT/Conflit-clinique-Ormeau-Tarbes.html aucun élu politique ne parle de l’aspect humain de la situation d’une clinique en partie fermée, bloquée par un syndicat qui ne parle pas…. du malade. L’aspect humain est totalement inexistant du débat ou si peu présent. Lamentable !

A suivre avec d’autres aspects de l’affaire de l’Ormeau

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Louis Dollo