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Le point sur les travaux de sécurisation des gorges de Luz

jeudi 10 novembre 2016 par Rédaction

Des chutes de blocs ont eu lieu les 13 février et les 17 mai 2016 sur la RD 921 dans les gorges de Luz. Le Conseil Départemental est intervenu par deux fois dans l’urgence et dans son rôle de gestionnaire de la route départementale, puisque les chutes de blocs avaient atteint la route.

Le 13 février 2016, après avis favorable des autorités préfectorales et du RTM, la RD 921 a été rouverte vers 13h.

Le 17 mai 2016, une nouvelle coupure de la route a été décidée pour plusieurs jours conformément aux dispositions prises par arrêté préfectoral. Le Département a fait procéder à de nouvelles purges. 

Suite aux chutes du 13 février 2016, les services de l’Etat ont fait réaliser une étude qui a conduit à la mise en place d’un programme de travaux d’urgence aujourd’hui en cours de réalisation depuis le 3 octobre 2016 et pour une durée d’environ 2 mois. Ce programme est mis en oeuvre par la commune de Chèze, maître d’ouvrage des travaux de sécurisation, entourée par des bureaux d’études compétents et des entreprises spécialisées.

L’Etat et ses divers services, le Conseil Départemental, Jeanine Dubié, Députée de la circonscription (par la mobilisation de son enveloppe parlementaire) et la Communauté de Communes du Pays Toy assurent le financement des opérations aux côtés de la commune de Chèze et l’accompagnent au sein d’un comité de suivi mis en place par Myriel Porteous, sous-préfète d’Argelès-Gazost (réuni tous les 15 jours).

Les interventions des acteurs du comité

- Etude de dangers de la zone mandatée par l’Etat pour analyser l’état de surface de la falaise et estimer la nature des travaux de protection à réaliser,

- Intervention d’urgence du conseil départemental, le 13 février 2016 pour rétablir la viabilité de la route départementale,

- Intervention d’urgence du conseil, départemental, le 17 mai 2016 pour rétablir la viabilité de la route départementale,

- Co-financement de l’opération de travaux de sécurisation d’urgence, par l’État, le conseil départemental, la réserve parlementaire, la communauté de communes du Pays Toy

- Etude financée par l’Etat pour l’utilisation du tunnel de l’Arriou Club

- Travaux supplémentaires suite à l’éboulement du 24 octobre

- Aide remboursable, mise en place par le département, permettant au maître d’ouvrage de couvrir les besoins de financement de 100 % du montant de l’opération,

- Accompagnement des équipes du Conseil Départemental, au sein du Comité de pilotage institué par l’Etat, et sur le terrain pour les mesures d’exploitation de la RD 921 liées aux travaux de sécurisation.

Somme engagée à ce jour (nettoyage, études et travaux de sécurisation)

1 456 960 €

Conseil départemental : 935 000 €

Etat : 342 730 €

Réserve parlementaire Mme Dubié : 60 000 € 

Communauté de communes pays Toy : 80 000 € 

Coût estimatif des travaux supplémentaires suite à l’éboulement du 24 octobre : 39 230 €

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Secteur proche du paravalanche

Secteur tunnel :

DIAPORAMA 01
DIAPORAMA 02

Ce jeudi matin, Béatrice Lagarde, préfète des Hautes-Pyrénées, Myriel Porteous, sous-préfète d’Argelès-Gazost, Michel Pélieu, président du conseil départemental, Sébastien Vergez et Laurent Grandsimon, maires de Chèze et de Luz-Saint-Sauveur, assistés des responsables de ce chantier compliqué, après un survol des lieux en hélicoptère, ont tenu une conférence de presse pour faire le point de la situation et répondre à certaines critiques émanant de la population ou d’élus.

« Ce chantier est excessivement compliqué, reconnaît Michel Pélieu. Nous sommes obligés de protéger la route existante. Pas question d’envisager aujourd’hui une nouvelle route ou de réaliser des ouvrages plus importants ».

Ils ont dit

La préfète Béatrice Lagarde a rappelé qu’en juin 2016, sa prédécesseur Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc avait engagé une étude de l’état de la zone qui a défini qu’il y avait des parties à hauts risques sur cette zone. Elle a dit assumer la responsabilité de la gêne occasionnée. Elle s’est prononcée pour une ouverture du tunnel occasionnelle et temporaire en cas de gestion de crise. Elle a salué le courage du maire de Chèze qui assure la maîtrise d’ouvrage puisque c’est sur territoire que se trouve le chantier (AUDIO)

Michel Pélieu a lui aussi salué l’engagement du maire de Chèze . « Il a la garantie de toute notre assistance », précise-t-il. Il a rappelé que le conseil départemental est intervenu en urgence pour 200 000 euros de travaux. Il n’a pas apprécié les commentaires faits en fond de vallée, faisant observer que 935 000 euros avaient été engagés depuis le début par le conseil départemental. (AUDIO)

En matière de responsabilité, comment cela se passe-t-il ? Les réponses de Michel Pélieu et de Béatrice Lagarde (AUDIO)

Michel Pélieu n’a pas digéré certains propos. Il ne mêle pas toute la population. « On ne laisse pas le Pays toy à l’abandon », ajoute t-il (AUDIO)

Sébastien Vergez, maire de Chèze, est conscient des désagréments que la situation provoque. Mais il est également conscient du risque et de la responsabilité si un événement malheureux survient. (AUDIO)

Laurent Grandsimon, maire de Luz et président de la CC du Pays Toy, a répondu à l’ultimatum de la préfète. « La mobilisation a été impressionnante, ça se voit dans les travaux qui sont effectués » Et Béatrice Lagarde de résumer : « Je préfère rendre compte de ce que nous faisons plutôt que ce que nous n’aurions pas fait de façon coupable ». (AUDIO)

Sébastien Poussade (Société Sage) a signalé que les travaux avaient commencé le 26 septembre. (AUDIO)

Cyril Carrière, chef d’agence du groupement GTS à Tarbes, précise que 10 à 20 personnes travaillent quotidiennement sur le site (AUDIO)

La conclusion revenait à Laurent Grandsimon, rappelant comme la préfète que ce qui était essentiel aujourd’hui c’est la sécurité. (AUDIO)