Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

TGB : L’effet Bishop

samedi 5 novembre 2016 par Rédaction

L’effet Bishop est évident puisque depuis son arrivée le TGB a décroché ses deux premiers succès. Dès le premier match contre La Rochelle en Coupe de France, (avec seulement deux entraînements et un décalage horaire de huit heures à digérer), l’Australienne a pris une part importante dans la victoire. Non seulement grâce à ses vingt points, (dont dix dans le money-time), mais aussi par son influence sur le terrain où, par son aura, elle rassure ses coéquipières. Avec une semaine d’entraînement de plus, l’effet Bishop s’est traduit dans les statistiques contre Nantes. Au delà de ses 21 points, de sa complicité avec Elodie Bertal-Christmann, (qui a marqué 25 points), elle amène la sérénité et la confiance dans l’équipe. Une sérénité qui s’est ressentie sur le parquet avec un record de passes réussies (21 contre 11,5 de moyenne avant), un minimum de ballons perdus 11 contre 18 auparavant) alors que la confiance s’est traduite par une plus grande réussite dans les tirs 52% contre 38%. en moyenne. Elodie Bertal-Christmann le confirme : « Abby (Bishop) nous fait beaucoup de bien. Elle apporte un dynamisme sur le terrain qui se ressent. Même quand on est fatigué, on bouge plus sur les systèmes, le rythme est meilleur, c’est mon ressenti. C’est un apport important qui nous permet de jouer avec plus de rythme. Elle nous apporte du rythme, elle nous apporte de l’agressivité, elle nous apporte des points, elle nous apporte beaucoup. »

’’C’est une locomotive qui tire l’équipe vers le haut’’’

Une influence positive qui se traduit aussi lors des entraînements où tout le monde s’applique davantage comme l’a constaté François Gomez. ’’C’est une locomotive, elle tire l’équipe vers le haut. Tout le monde a envie de bien faire, de se montrer à la hauteur de sa partenaire. C’est une joueuse de match, mais c’est aussi une joueuse d’entraînement. Elle aime s’entraîner, elle est toujours dans le dur et c’est un exemple que tout le monde à envie de suivre. Tout le monde se dépasse et c’est un gros plus. En match elle amène de la confiance. C’est une vrai pro qui sait gérer la pression, elle fait son travail du mieux possible et ça sécurise tout le monde. En plus, quand on lui donne le ballon, c’est généralement, soit un tir réussi, soit une bonne passe. » Bintou Marizy-Diémé est elle aussi tombé sous le charme de l’Australienne : « Son impact est indéniable. C’est sûr que l’arrivée d’Abby a tout changé, du coup l’entraînement, ce n’est plus pareil. Une fille de son calibre ça change énormément de choses. Elle connaît le basket, on n’a même pas besoin de se parler. Elle s’est intégrée comme ça en claquant des doigts. C’est super simple de jouer avec une fille comme ça. C’est vraiment l’idéal. Elle et Elo combiné, c’est le top ! »

Certes lors des deux prochains matchs à Bourges et à Montpellier, l’effet Bishop a peu de chance de jouer dans le résultat mais pas dans la manière. Impossible pour le TGB de gagner, trop handicapé par l’absence de Dabo, qui va obliger Bishop et Bertal-Christmann à rester près de 40’ sur le parquet face à quatre intérieures de niveau international (Alexander, Dos Santos, Filip, Chartereaud) qui se relayeront et qui joueront 10 à 15 minutes de moins chacune. De plus l’absence d’une Américaine de haut niveau au poste extérieur handicape trop les Tarbaises. François Gomez dispose de sept joueuses pro contre dix pour Valérie Garnier. Mais l’effet Bishop va certainement jouer dans la manière, dans le comportement de l’équipe face aux multiples Championnes de France.

Jean-Jacques Lasserre