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Les rencontres de la sécurité : 4ème édition

mardi 18 octobre 2016 par Rédaction

Dans le cadre des rencontres de la sécurité, la préfecture des Hautes-Pyrénées a organisé plusieurs actions.

Mercredi dernier, dans la galerie marchande du centre Leclerc d’Ibos, le public a pu rencontrer policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, représentants de la sécurité routière, personnels de la préfecture et de la direction départementale des territoires. Sur le parking, une démonstration de désincarcération suite à un AVP (accident de la voie publique) était commentée par le lieutenant Yves Miotto.

Déroulement de la désincarcération :

 Suite à l’AVP survenu sur la voie publique déclanchement des secours, la police ou la gendarmerie sécurise le périmètre afin d’évier le sur accident. Dans la réalité, en plus des services de sécurité, le SAMU est présent.

Sur le lieu de l’accident arrive un VSAV (véhicule de secours et assistance à victime) afin de prendre en charge la ou les victimes et de les diriger ensuite une fois sorties du véhicule accidenté vers le centre hospitalier et ici un VSR (véhicule de secours routier) pour la désincarcération.

Dès l’arrivée des secours, le chef d’agrès fait une reconnaissance du véhicule accidenté pour s’assurer du nombre de victimes et également des dangers qu’il peut y avoir à l’intérieur du véhicule et en particulier dans le coffre. « Aujourd’hui on ne sait pas ce que peuvent transporter les gens », précise le lieutenant Yves Miotto.

Dans le même temps, les secours (l’équipe du VSAV) pose un collier cervical sur la victime de manière à respecter sa sortie, en respectant l’axe tête, cou, tronc. Dans le véhicule, les hommes coupent le contact et débranchent la batterie qui se trouve sous le capot. Un pompier appelé écureuil monte à côté de la victime pour lui prodiguer les premiers soins. On remarquera que la victime est protégée pour ne pas être davantage blessée au moment de la découpe.

Le chef d’agrès donne les consignes pour la découpe de ce qui est nécessaire et fait protéger tout ce qui peut être blessant soit pour la victime comme pour les sapeurs pompiers en retirant le blessé du véhicule.

Il faut remarquer que pour une désincarcération les sapeurs pompiers sont équipés de la tenue de feu complète pour être protégé durant la découpe.

Avant de découper les montants du véhicule, tout doit être désossé : baguettes de caoutchouc etc.… du côté de la victime. Ensuite les hommes découpent tout ce qui gène pour extraire la personne.

Une fois la victime sortie de la carcasse, elle est installée sur le brancard toujours en tenant compte de l’axe tête, cou, tronc et évacuée vers le centre hospitalier.

Le lieutenant Miotto précise : « Une désincarcération ce n’est pas une course contre la montre, et bien souvent les désincarcérations prennent environ ½ heure voire 45 minutes et dans les plus longues on n’est pas loin d’une heure. »

Nicole Lafourcade