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Un débat pour la paix à Soues et un rassemblement pour la paix à Tarbes

mercredi 28 septembre 2016 par Rédaction

Dans le cadre de la Journée internationale de la paix, deux initiatives ont été organisées la semaine dernière : un débat pour la paix mercredi soir à Soues et un rassemblement pour la paix samedi matin à Tarbes. L’occasion, pour les participants, d’évoquer le défi du désarmement nucléaire, la construction d’une « culture de paix » dans le monde, et la situation des réfugiés du Moyen-Orient.

« Nous connaissons les horreurs de la guerre. Il ne faut plus jamais voir cela. L’humanité ne demande qu’à vivre en paix ». Marcelle, qui milite aux « Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation », a participé aux deux initiatives organisées la semaine dernière, dans le cadre de la Journée internationale de la paix : un débat public, mercredi soir à Soues, et un rassemblement qui a réuni une cinquantaine de participants, samedi matin à Tarbes. « Lorsque la guerre se développe, lorsque la paix est menacée, il est urgent que les peuples expriment, de manière forte et déterminée, leur aspiration à vivre dans un monde de paix, de justice, de solidarité, de fraternité, basé sur le respect et la réalisation de tous les droits humains », explique Dany, responsable du Mouvement de Paix.

A Soues, mercredi soir, le débat s’est centré sur deux questions principales. Le désarmement nucléaire et la construction d’une « culture de la paix », en France et dans le monde. A Tarbes, samedi matin, les manifestants ont évoqué aussi l’actualité internationale, notamment au Moyen-Orient. « Nous avons fait la guerre pour le pétrole, avec les résultats désastreux que l’on peut constater en Irak, en Syrie et en Lybie », dénonce Viviane, l’une des personnes présentes. « Aujourd’hui, des Palestiniens réfugiés à Alep se retrouvent encerclés, pris au piège d’un conflit qui ne les concerne pas directement ». Henri, militant écologiste, et membre du collectif « Syrie Liberté 65 », plaide pour une « prise en compte de la situation des réfugiés au niveau mondial ». Citant le journaliste Jean-Pierre Perrin, spécialiste du Moyen-Orient, il assure : « La Syrie, comme le fut à son époque l’Espagne de la guerre civile, est devenue la métaphore du pourrissement du monde ». Jean, qui s’investit au sein du CCFD, lie la question de la paix à celle de l’aide au développement. François, syndiqué à la CGT, évoque l’enjeu d’une recherche de la justice sociale, « seule garante efficace de la paix ». Daniel, qui agit au sein de l’ANACR 65, exprime sa préoccupation face « au retour de la course aux armements, qui menace l’avenir de l’humanité ». Marie, en équipe d’Action Catholique Ouvrière, souligne que la culture de la paix commence par « un travail sur soi, et un effort dans nos relations avec toutes les personnes qui nous entourent, là où nous vivons ». Annie, militante communiste, estime que, désormais, « il faut changer le logiciel du monde. Ne plus penser en terme d’hégémonie, mais en terme de coopération ». L’appel, lancé le 24 septembre 2016 par le Mouvement de la Paix et par une cinquantaine d’autres organisations, résume leur espoir pour l’avenir de l’humanité : « nous avons la force d’agir et de gagner. Stop la guerre. Stop les violences. Déclarons la paix au monde ! ».

Jean-François Courtille