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La Fédération départementale du Bâtiment et des Travaux Publics des H-P réagit aux interventions de France Nature Environnement

mercredi 27 juillet 2016 par Rédaction

Ce mercredi matin, Antoine Nunes et Didier Yedra, respectivement président de la Fédération du BTP 65 et président de la branche travaux publics ont tenu une conférence de presse pour réagir aux dernières interventions de l’association France Nature Environnement et pour aborder plus généralement la question des projets de développement dans le territoire des Hautes-Pyrénées.

Pourquoi nous intéressons-nous aux projets du territoire ?

. Parce notre secteur représente les artisans et entreprises qui aménagent et améliorent le cadre de vie.
. Parce que nous vivons et créons de la richesse sur notre territoire
. Parce que notre maillage économique est sans égal dans un autre secteur professionnel
. Et que nous avons perdu plus de 1300 compagnons depuis 2008 soit près de 25% des effectifs !

Parce que le constat est alarmant
  Dans le 65, l’emploi salarié a baissé de 9.6% entre 2007 et 2014 (17% pour la construction)
  Des 13 départements de la nouvelle grande région, le 65 est le
territoire où la destruction d’emplois a été la plus importante
  Une projection sur 2030 fait apparaître que le bassin de Lourdes/Tarbes sera celui qui connaitra l’évolution la plus défavorable en nombre d’actifs
. Parce qu’il est urgent de redonner une vision et une ambition pour nos Pyrénées.
. Parce même si on peut se féliciter que des acteurs incontournables comme le Conseil Départemental fassent l’effort de maintenir un niveau haut. d’investissements, le niveau global de la commande BTP sur le 65 continue d’être atone.

1. Aménagement montagne

La procédure des UTN vise à évaluer, via les comités de massif, l’opportunité économique, environnementale et sociale d’une opération de développement touristique en montagne.

Lorsqu’on parle d’aménagement de la montagne quel est Le risque ? Construire partout, ou construire nulle part. Les « poseurs de recours » semblent prôner le « nulle part ». Nous prônons la notion d’équilibre.

Il faut, de temps en temps, se pencher sur le passé :

Prenons l’exemple des paysages de l’hydroélecricité.
Depuis le développement de la houille blanche, à la fin du 19ème siècle, la plupart des vallées de haute montagne pyrénéenne ont été dotées d’équipements hydroélectriques (barrages, prises d’eau, aqueducs, conduites forcées, routes d’accès...)
L’imaginaire classique assimile ces territoires montagnards à l’archétype de « beau paysage naturel » suivant des valeurs esthétiques héritées du 18ème siècle opposant l’Homme à la Nature. Pourtant au cours du 20ème siècle, on peut montrer que l’évolution des pratiques touristiques de montagne se fait en lien étroit avec l’aménagement des infrastructures hydroélectriques.
Une grande partie de ces sites, notamment ceux équipés de barrages, représente à la fois des lieux d’attachement touristique qui participent à la construction identitaire individuelle et collective et des éléments clés de reconnaissance et d’identification territoriale des paysages de montagne.
Le développement touristique s’est fortement appuyé sur les infrastructures hydroélectriques qui rendent la haute montagne accessible.
Si on prend pour exemple le Néouvielle, c’est la combinaison d’un patrimoine naturel préservé et d’un accès facile que naît le succès touristique contemporain.
Bien sûr cela doit, et se fait, avec des mesures de gestion de la fréquentation pour des raisons de protection de l’environnement.

La contemplation des ouvrages hydroélectriques eux-mêmes suscite l’admiration des touristes face à l’ampleur des équipements, des raisons de leur existence, et des valeurs humaines qu’ils représentent en terme de prise de risque et de vision de l’avenir.
Comment de tels projets seraient accueillis de nos jours ? Aujourd’hui, rien de tout ce qu’ont fait nos parents et grands-parents ne se ferait ! Et c’est aussi grâce aux aménagements que l’on peut connaitre aussi bien la nature et la protéger.
Voilà pourquoi nous parlons d’équilibre, là où d’autres forment une minorité de blocage.
Car nous pensons, que l’avenir même de nos territoires est hypothéqué par la non-réalisation de projets structurants.
Nos territoires et les femmes et les hommes qui y habitent, ne pourront continuer à vivre sans projets, sans vision, comme dans un musée du patrimoine rural.
Car nous pensons que lorsqu’un projet a été porté, a passé les différents niveaux administratifs, et a obtenu un feu vert, il est légitime.

Exemple de projets bloqués ou retardés :

  Télécabine entre la haute vallée du Louron et la station de Peyragudes - 10 millions ht
  Complexe sport et cultures (vallée du Louron) - 2.5 millions ht
  Hôtel 4 étoiles (vallée du Louron) - 5 millions ht
 La Mongie - 28 millions

Les chiffres-clés (.pdf)


Documents joints

27 juillet 2016
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5.8 Mio