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Odos : le maire Dominique Lidar se reconnait dans le Nouveau Centre

jeudi 28 janvier 2010 par Rédaction

Jeudi 28 janvier, à 09h30, Dominique Lidar a reçu la presse dans la salle du conseil municipal afin de faire un point sur ses déclarations lors de la présentaton des vœux qui ont été interprétées par une certaine presse quotidienne, autrement que ce qu’il a voulu exprimer à ses concitoyens. Ce discours était davantage centré sur les personnes et leur ressenti que sur les projets. sans pour autant essayer de convaincre son auditoire que son projet était le meilleur, comme le font certains orateurs.

" A cette occasion j’ai fait référence à des sujets dont personne n’a nécessairement parlé au cours de tous les vœux qui ont eu lieu dans les communes. Le ressenti des personnes par rapport au traitement de la grippe H1N1. Pour beaucoup de gens, il y a eu de l’exagération, et cela m’a amené à parler de la crise comme on en parlait il y a un an. Il y a peut être eu là aussi de l’exagération qui a pu aboutir sur des licenciements par précaution, dont on retrouve les effets aujourd’hui. Je me dis que quelque part, dans toutes ces difficultés qui sont réelles, qui sont de vrais sujets, peut être que l’homme politique qui est engagé publiquement peut à partir de son ressenti, apporter un peu de mesure dans la manière de faire écho à ces difficultés, autrement dit de sortir de ce que j’appelle une dictature de l’émotionnel, qui aboutit souvent à des décisions prises rapidement et hâtivement et lourdes de conséquences après. Il faut donc plus de mesure, plus de sérénité dans la manière de traiter les problèmes, et on arrivera à des solutions plus appropriées. Combien de collectivités ont dépensé combien d’argent, pour stocker des masques, dont on sait maintenant la parfaite inutilité ! Le principe de précaution ? Oui mais jusqu’à quel point ! Comment donner une traduction plus politique à cette expression du ressenti de ce que pensent les gens ? J’essaie de formuler du mieux que je peux ce qui est ressenti ; c’est ce que j’ai fait au moment de ces vœux. Si je dois donner un cadre formel à cette formulation, peut être, dans l’état actuel des choses, « Le Nouveau Centre » , est pour moi l’endroit où je peux le faire plus facilement qu’ailleurs. Le nouveau centre à l’échelon départemental était moléculaire, aujourd’hui il est peut être embryonnaire, en tout cas il n’est peut être pas totalement né et j’espère vous annoncer sa naissance au printemps. Il est utile d’avoir un cadre politique plus institué pour pouvoir donner corps à ce que je viens de vous dire. Je ne suis pas le seul à penser cela, mais le traitement dont j’ai fait l’objet me donne à penser que je suis un peu minoritaire. Par rapport aux élections régionales, si le nouveau centre avait été plus constitué, et plus fort qu’il est aujourd’hui, Gérard Trémège aurait été désigné comme chef de file au niveau régional, et non Brigitte Barèges, parce qu’il a fait son travail en tant que chef de file de l’opposition au conseil régional pendant le mandat écoulé, mais aussi du fait de sa connaissance des dossiers. L’organisation de la campagne aurait été différente (à un mois de l’élection on peut se poser des questions...) et on aurait mis fin depuis longtemps aux tractations pour savoir qui se trouve en 4ème, 5ème ou 6 ème place ou au fond du tableau. J’appelle à plus de bon sens, à plus de pragmatisme, et je souhaite formuler là, le ressenti de la population. Ne nous étonnons pas après s’il y a de l’absentéisme et si les électeurs se désintéressent de la chose publique. C’est malsain. Concernant la commune, le ressenti des gens n’est pas de rajouter deux millions d’euros dans l’aménagement du centre, même si cela représente un intérêt sur le papier. On a jamais 100 % d’assentiment dans la population. Si cela était, on ne serait plus dans un système démocratique, mais dictatorial. Il est parfaitement normal de ne pas faire l’unanimité. Il y a un consensus qui n’est pas une majorité absolue. Nous allons finaliser les investissements en cours, poursuivre notre politique pour favoriser des liens inter-générations, dans un souci de bonne relations entre les uns et les autres, qui n’entretient pas des polémiques inutiles et artificielles. L’opposition pense que l’on en fait trop ou pas assez. Je maintiens mon cap et cela ne m’empêche pas d’entendre ce qu’elle dit. Quand elle aura gagné les élections, elle fera ce qu’elle voudra, et si c’est nécessaire je m’opposerai. Lorsqu’il y a un problème concret à résoudre on en discute avec les riverains et tout le monde peut apporter ses idées. Je me déplace dans tous les quartiers sans chercher à confronter opposition et majorité. Le budget de la commune n’est pas utilisé de façon démesurée ».

Henri Soulet