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Couronnement d’une carrière politique bien remplie : Pierre Forgues a été fait chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur

mercredi 6 juillet 2016 par Rédaction

Vendredi soir, en présence de nombreux invités, de ses parents et amis, Pierre Forgues, élu haut-pyrénéen qui aura marqué la vie politique de notre département pendant plus de 30 ans, a été fait chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur par Michel Bilaud, ancien préfet des Hautes-Pyrénées (septembre 2003-août 2005), ami de longue date du récipiendaire. La cérémonie s’est déroulée au restaurant Wikiwàn, à l’aéroport de Tarbes-Ossun-Lourdes.

Le discours de Michel Bilaud

Après avoir salué les élus, les parents et amis de Pierre Forgues, et personnalités présentes, l’ancien préfet s’adressa tout d’abord à l’épouse du récipiendaire.

Chère Nadine

Mes premières pensées et paroles seront pour toi, Nadine. Je vais certes décorer Pierre du premier Ordre de la République. Je vais même dire de lui des choses flatteuses. Mais, en transparence, je souhaite que chacun entende aussi ta louange. Que chacun mesure quel rôle essentiel tu joues dans ce parcours.

Tes enfants, tes parents, tes amis, ne me contrediront pas. Et cette place - la co-première - je vais déjà l’évoquer en expliquant que, ce soir, je décore Pierre par « substitution »

En effet, Pierre devait recevoir sa Légion d’Honneur des mains de quelqu’un dont il fut toujours très proche, et qui aurait eu grand plaisir à l’honorer. Cet homme d’Etat, c’est Laurent Fabius. Mais voilà, Laurent Fabius a été élevé à la magistrature, quasi suprême, du Conseil Constitutionnel. Et les contraintes déontologiques de ce magistère font obstacle au parrainage public d’une remise de distinction à un homme politique, fut-il honoraire.

Voilà comment je me retrouve investi de cette agréable mission. Mais, je vais vous démontrer la légitimité de ce remplacement. Et j’espère bien que cette légitimité vous surprendra !

D’abord, Pierre, console toi en espérant, comme moi, que Laurent Fabius saura, au terme de son mandat, retrouver toute la liberté d’expression dont son prédécesseur, Jean Louis Debré, vient de faire un usage ravageur. Je vous conseille la lecture de son livre ! Jean Louis Debré ne fut pas professeur de mathématique, avant d’entrer en politique, mais juge d’instruction. Et je vous assure qu’il n’a pas oublié l’art et la manière d’instruire, surtout à charge....

Pourquoi cette prétention de légitimité, en remplacement de Laurent Fabius ? Et bien j’en appelle à toi, chère Nadine. Personne dans cette salle, et Laurent Fabius n’aurait pas fait exception, ne peut revendiquer ce dont je vais me prévaloir. Ou plutôt, nous sommes trois, seulement, à pouvoir y prétendre. Pierre, mais je le crois non compétitif ou hors concours, Bernard Rison -ici présent- le plus redoutable, et moi .

Quel est ce secret ? Quelle est cette vanité ? Et bien, Il y a une quarantaine d’années, Chère Nadine, nous dansions ensemble le Rock’n’roll ! Voilà qui me donne un droit non partagé !

Je sais que Pierre ne t’a pas séduite sur les accents de Bill Haley, mais sur les pentes de Peyragudes. Il devait être meilleur skieur que rocker ! Toi, tu étais une excellente gymnaste, spécialiste des barres asymétriques, ce qui ne peut que prédisposer au rock’n’roll. J’ai donc souvenir de ces soirées festives où nous nous rencontrâmes, il y a si longtemps. Bien sur, nos destins ont divergé puis se sont recroisés, ici dans les Hautes Pyrénées, et j’y reviendrai. Mais l’évocation de ces temps anciens était essentielle pour chanter ta louange, en contrepoint de celle de Pierre.

Parlons donc maintenant de Pierre. L’exercice est redoutable, car l’essentiel de la vie et de l’action de Pierre vous sont connues.

Pierre est l’homme d’une fidélité à des engagements précoces. Il milite très tôt dans le syndicalisme étudiant, puis dans le syndicalisme enseignant. Il adhère au Parti Socialiste, dans la foulée du « programme commun » dès 1972, et ne s’en éloignera jamais. Mais cette fidélité, enracinée dans ses convictions, je voudrais la tempérer d’une autre constante de la personnalité, du tempérament de Pierre : sa lucidité et son équilibre. Tout enthousiasme idéologique est, peu ou prou, passionnel. Et la passion a ses excès, et même ses cécités....Voilà pourquoi je veux particulièrement saluer la dose de rationalité, de mesure, dont Pierre a toujours su assortir ses engagements militants.

Il est de culture scientifique, vous le savez, et plus particulièrement mathématique. Cette mathématique, qui n’est ni de droite ni de gauche, pas plus libérale que de classe, ni du ciel ni d’ailleurs...cette mathématique ne remplace pas les idées, mais elle est l’outil de la raison pour en valider les limites, les erreurs, les insuffisances.

Et bien, je crois que Pierre a toujours fait de la politique, certes à gauche, mais aussi pythagoricienne ou euclidienne !

Je viens de parler de la fidélité de Pierre dans ses engagements politiques, y compris en y mêlant la mathématique, mais je peux évoquer, à son sujet, bien d’autres fidélités.

Bien sur, d’abord, celle à Nadine. Mais, celle là, je la crois « intéressée », parce qu’elle lui a toujours porté chance. La preuve : Sa première élection parlementaire, le 19 mars 1978, coïncidait avec le 14ème anniversaire de son mariage avec Nadine. Tu eus mérité, ce soir là, chère Nadine, un repas fin, en tête à tête. Je ne suis pas certain que tu l’aies eu !

Autre fidélité profonde de Pierre, celle à ses origines. Né à Tarbes, lycéen à Bagnères, étudiant à Toulouse ! Autrement dit, bigourdan jusqu’à la moelle ! Fidélité à des racines terriennes : Certes, c’est ton frère jumeaux qui a repris la petite exploitation agricole familiale de Bernadets-Dessus. Mais je témoigne des talents d’agronome de Pierre. Je jalouse ta dextérité à pratiquer des greffes. Ton jardin potager, ton verger, tes massifs de fleurs...sont admirables. Je passe sous silence ta dextérité dans le maniement de la faux, que tu pratiques même en compétition I

Et tout le monde, ici, connaît ton attachement et ta connaissance des chevaux

Famille modeste, nombreuse -vous étiez 9 enfants, dont 7 sont ici présents-, famille unie et solidaire. Famille laborieuse, qui a su promouvoir socialement ses enfants. Tu parles de ta mère encore aujourd’hui, Pierre, avec une émotion reconnaissante. Et puis ton père t’a transmis le « gène électif ». Il fut maire de son village pendant 30 ans ! Aujourd’hui il serait particulièrement fier de toi, fier que tu l’aies dépassé dans la longévité politique.

Et pour terminer ce chapitre, sur la fidélité de Pierre, par un sourire, je vais dévoiler une fidélité très intime, à une institution très secrète : Chaque année, rien ne pourrait l’empêcher de célébrer, bien sur avec Nadine, les retrouvailles des anciens du « Bar du Taure », célèbre établissement toulousain qui accueillait, il y a bien longtemps, les frasques des étudiants. Et les mathématiciens, compagnons de Pierre, et de Bernard Rison , n’étaient pas les moins assoiffés.

Voilà pour ces « fidélités éclairées » que je voulais mettre en exergue à mon propos. Mais cette Légion d’Honneur, tu la dois moins à tes idées qu’à tes actions. Et j’en viens à l’évocation, succincte, de plus de 32 ans de vie publique, de mandats électifs divers, de responsabilités nationales, régionales et locales. Tout le monde ici connaît ton parcours. La densité autant que la durée de ton action publique menacent de rendre l’exercice fastidieux. J’ai donc fait des choix et des synthèses. Et je te confie de combler les omissions essentielles. Mais je me suis réservé de parler plus largement de ton dernier chantier -PYRENIA- car nous y sommes un peu complices, et tu y as réalisé beaucoup de ce que j’avais rêvé lorsque j’étais en poste ici.

Je ne parlerai pas de ton premier combat politique, celui de l’accession aux responsabilités de « premier secrétaire » du parti socialiste dans les Hautes Pyrénées, moins de deux ans après ton adhésion. Ce ne fut pas un pugilat, mais pas non plus un « long fleuve tranquille ». Des protagonistes de l’époque sont ici présents. J’en déduis que toute plaie est cicatrisée...

Cette responsabilité te mena, légitimement, à la candidature aux législatives de 1978. C’était ta première « entrée dans l’arène ».

Cette arène était rouge, et même écarlate : Le PCF tenait Tarbes et Bagnères, et n’entendait pas perdre une circonscription qui était un de ses bastions. Et pourtant ce premier assaut fut victorieux. Certes les villes maintenaient la suprématie du PCF, mais, grâce aux campagnes, tu sortis vainqueur à gauche du 1er tour, puis triomphais au second avec plus de 56% des suffrages.

Ainsi démarra ta longue carrière parlementaire, scandée par les réélections, pendant 32 ans, avec le court intermède de 1993-95 et l’intérim éphémère de Gérard Trémège.

32 ans de Palais Bourbon, avec son lot de rencontres, de crises, de joutes, d’amitiés, d’admirations et de désillusions. Je suis frappé par l’éclectisme de tes engagements parlementaires. On t’as souvent prêté un tropisme « transports », à juste titre, compte tenu de ton engagement fort sur ce thème, et dans la commission parlementaire ad hoc, ainsi que comme rapporteur du budget des transports. Mais tu t’es passionné et investi dans tant d’autres domaines : la communication, et par exemple les radios libres ; mais aussi tout le champ social, et la problématique des 35 heures. Et puis, au parlement, le bigourdan s’est éveillé aux questions internationales et aux problématiques de défense nationale. Tu as beaucoup voyagé, rencontré, vu et appris, pour mieux comprendre.

32 ans de Palais Bourbon, au cœur de l’événement, de l’histoire. Les enthousiasmes succèdent aux douleurs, les épopées aux désillusions 1981 mais aussi 1986.

Tu évoquais, devant moi, en tête à tête, les moments forts qui t’ont marqué les combats humanistes de Robert Badinter, les combats sociaux de Martine Aubry, ceux de Pierre Mauroy au début de la décentralisation, ou encore l’enfantement de la loi Montagne avec Louis Besson...Tu t’es humainement fortifié de ces rencontres, de ces expériences, parfois de ces épreuves.

Pour clore ce registre parlementaire, je me dois d’évoquer ton plus profond regret. Il a trait à l’Europe. Tu es un des nombreux déçus de cette ambition, qui fut la plus belle invention du siècle dernier, et qui s’étiole en dispersions, tergiversations, approximations...et je ne veux pas employer de mots plus cruels.

Mais tes combats ne cessèrent jamais, également, d’être régionaux et locaux.

Conseiller régional, tu le fut d’abord par automatisme, en tant que parlementaire. Puis tu conduisis la liste socialiste dans les Hautes Pyrénées et vice-présidas le Conseil Régional jusqu’en 2010, lorsque tu décidas de passer la main, là aussi après plus de 30 ans d’action.

Ces mandats successifs de conseiller régional mobilisèrent ton énergie, en particulier au service de la modernisation des lycées.

Chacun devinera où le professeur défroqué pouvait puiser la motivation pour ce combat. Encore une fidélité aux mathématiques et à ton premier métier. Mais je ne crois pas que ces mandats régionaux successifs aient été tes plus profonds enthousiasmes. Tu confesses, aujourd’hui, en privé et pudiquement, que l’action régionale n’allait pas sans dispersion ni saupoudrage. C’est là le risque, quasi ontologique, de tout mandat à finalité politique en même temps que gestionnaire.

Et puis il y eut les aventures municipales et locales. Je les mets au pluriel, vous verrez pourquoi dans un instant.

Le grand combat fut celui de la mairie de Tarbes, bastion communiste que tu échouas à conquérir en 1989, devenant pourtant, grâce aux alliances de second tour et à la fusion de listes, adjoint, puis 1er adjoint en 1995. Dans cette fonction, j’ai l’intuition -mais peut-être me trompe-je- que te furent réservées les « tâches ingrates », telles le rétablissement des finances. Mais tu sus également conduire les grands chantiers structurants, encore une fois dans le domaine des transports, mais aussi dans l’organisation administrative, avec la création du Grand Tarbes.

Ne fus-tu jamais Maire ? Mais si, même si certains ici peuvent l’avoir oublié !

Tu devais cette fidélité à ton père. Tu fus maire de Sère-Rustaing, pendant 3 ans , de 1986 à 1989. Et Sère-Rustaing n’est pourtant pas devenu une métropole, ni capitale de la Bigorre Etonnant, non ? Mais j’ai une hypothèse d’explication : Sère-Rustaing veut dire, en bigourdan authentique, « petit monastère ». Aussi ai-je pensé que tu fus autant chanoine que maire dans cette commune que tu aimes tant. Et c’est très bien ainsi.

Et j’en viens à ce dernier engagement dans l’action publique, qui a duré au-delà de tous les autres, ta présidence de Pyrénia.

Ce dernier chantier de ton action publique nous rapproche.

Parenthèse personnelle. Ma plus grande surprise, lors de ma nomination ici en 2003, fut de découvrir un aéroport d’envergure, qui sommeillait de Toussaint à Pâques, et s’éveillait avec la reprise des charters de pèlerins vers Lourdes. J’eus immédiatement la conviction que ce joyau économique était sous-employé. Je connaissais, pour avoir été, quelques années auparavant, chef de projet de l’accueil de l’A380 à Toulouse, les difficultés extraordinaires de l’aéroport de Blagnac à honorer son ambition de métropole aéronautique mondiale. Blagnac est saturé, cerné par l’urbanisation et les contraintes d’environnement qui en découlent. Blagnac avait déjà dû évacuer toute l’aviation de loisir, de formation, ou privée. Blagnac était contraint de renoncer à l’ambition de devenir un hub international. Le trafic « constructeur » d’Airbus sature Blagnac.

C’est alors que j’ai imaginé de présenter à Airbus les potentialités de l’aéroport de Tarbes-Lourdes.

Tout le monde a joué le jeu , élus politiques comme consulaires.

Le Conseil Général, et son Agence de développement économique, ont élaboré le dossier de présentation. Je suis allé le soumettre à Airbus, et le commenter....et je suis parti, muté en Charente !

Mais Pierre veillait . Ou plutôt l’ensemble des institutions politiques, Conseil Général, Régional, et communautés de communes eurent l’intelligence de s’entendre, de créer la structure ad hoc de gestion de cet ensemble - le syndicat mixte Pyrénia et surtout de le placer sous la présidence de Pierre.

Le premier challenge industriel fut « Tarmac » et la déconstruction aéronautique. Suivirent d’autres créations d’activités et d’emplois. Vous en connaissez l’histoire, et elle n’est pas finie.

Tarbes et les Hautes Pyrénées furent un pôle national de l’armement lourd. Vous savez pourquoi ? D’abord et essentiellement parce qu’ils étaient éloignés des frontières allemandes ! Ce fut l’aventure du 20ème siècle et du GIAT, mais ce ne pouvait pas être celle du 21ème siècle. Par contre, les solidarités, les complémentarités, les collaborations avec le pôle toulousain, référence mondiale en matière aéronautique, ainsi que dans toutes les expertises qui en procèdent, constituent à l’évidence l’enjeu, l’horizon, la « nouvelle frontière » de la Bigorre.

Pierre, tu auras été celui qui, concrètement, aura conduit les pas de cette bifurcation historique. Tes dernières actions publiques, à la tête de Pyrénia jusqu’au 7 février de cette année, seront peut-être celles qui marqueront le plus cette agglomération, ce département, dans les décennies prochaines.

Alors pourquoi ne pas parler, au sujet de cette fin de carrière publique, d’un « couronnement » ?..républicain bien sur !

Pierre, homme de conviction mais non doctrinaire, Pierre, homme entêté mais pragmatique, Pierre, l’homme des fidélités éclairées...le moment est venu que la République t’honore de sa plus haute distinction. C’est une joie pour moi d’y procéder.

Les remerciements de Pierre Forgues

Chers invités,

Chers amis,

Je vous remercie d’avoir répondu presque unanimement à mon invitation et de participer à cette remise de médaille de la légion d’honneur.

Au-delà de l’honneur que vous me faites, votre présence témoigne d’une sympathie, d’une estime, d’une amitié pour l’homme que je suis et qui dépasse me semble-t-il le cadre strictement politique.

Il ne m’appartient pas de juger ma carrière même si au lycée lorsque j’étudiais il y a fort longtemps le grec ancien, j’avais appris la devise du temple de Delphe : « connais-toi toi-même » reprise par Socrate et très souvent proposée comme sujet de philosophie au baccalauréat.

Michel Bilaud a rappelé avec beaucoup d’indulgence et de gentillesse ma longue carrière de professeur, de responsable syndical et d’élu politique socialiste attaché au rassemblement de la Gauche, d’homme de famille et de fidélité à sa culture, à son terroir.

A l’écouter il n’a sans doute retenu que ce qui valorise....

En ce moment j’ai une pensée profonde pour mes parents, pour ma mère qui avait ardemment souhaité que ses enfants fassent des études nécessaires certes mais garantes à ce moment-là de la réussite sociale, pour mon père très modeste agriculteur, maire de sa commune durant de longues années et titulaire de la légion d’honneur.

Ils étaient fiers de l’unité familiale et de la réussite de leurs enfants.

J’associe à l’honneur qui m’est fait tous mes frères et sœurs, mon frère jumeau Paul, ceux qui ne sont pas là, ma sœur aînée trop tôt disparue, mon frère Guy et son épouse Janine aujourd’hui décédés.

J’ai bien sûr un regard tout particulier pour la famille que nous avons construite avec mon épouse Nadine, nos enfants Denis et Muriel dont nous partageons la réussite professionnelle et familiale avec leurs enfants (nos petits enfants) Guillaume, Simon et Félix ; ils sont là, mais je pense que leur apprentissage de la citoyenneté, leurs préoccupations immédiates sont encore bien loin , d’une telle cérémonie d’honneur républicain, mais plus tard bien plus tard à la lumière de leurs connaissances et de leur propre expérience citoyenne ils seront fiers de cette légion d’honneur partagée par leur Papé et Mamé.

Cette légion d’honneur, je la partage aussi avec les militants du PS, avec mes électrices et électeurs qui ont assuré mes élections successives ; j’ai la conviction qu’ils ont toujours voté de manière inséparable pour un candidat de Gauche et pour un des leurs qui n’a jamais oublié d’où il vient.

En cet instant, je ne puis éviter de rappeler que ma vie publique s’est achevée ici-même à l’Aéroport il y a à peine quelques mois , comme Président du Syndicat Mixte Pyrénia. Je suis fier de mon total engagement de 10 ans dans cette aventure au service du développement économique à travers l’Aéroport et le Campus Industriel.

Cette fierté doit être partagée par Michel Bilaud alors Préfet des Hautes Pyrénées qui joua un rôle essentiel à l’origine du projet, par tous les élus et les 2 collaborateurs de Pyrénia Pascal et Marie-Christine qui ont participé à cette aventure qui est devenue une réussite (TARMAC en est une belle illustration), merci à son Président Philippe Fournadet redoutable négociateur pour l’achat des terrains à Pyrénia et dont il faut louer l’opiniâtreté et la volonté pour faire réussir TARMAC.

Avant de clore mon propos, je tiens à remercier tout particulièrement le Directeur de l’Aéroport Monsieur Bertrand Bilger et ses collaborateurs en particulier Stéphanie pour l’accueil qu’ils nous ont réservé au restaurant Wikiwàn dans un décor avenant et chaleureux propice à une ambiance de convivialité et d’amitié.

Des remerciements particuliers iront aussi à Mme Hélène ABRAHAM, Directrice commerciale de HOP, à M. Youssef Sabeh, Directeur Europe du groupe SNC-Lavalin qui m’ont fait l’amitié de venir de PARIS pour participer à cette cérémonie, à Mme la Préfète Anne-Gaëlle Baudoin-Clerc qui quitte notre département après l’avoir parcouru sans répit de la plaine à la montagne en passant par les coteaux, et qui y laisse une empreinte de l’ÉTAT à la fois efficace et souriante.

Et maintenant, chers Amis, à nous écouter si attentivement vous avez bien gagné de vous rapprocher de ce magnifique buffet et de lui faire honneur, car dans notre sud-ouest le plaisir de la table termine et rehausse toujours les cérémonies républicaines.