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Un bon cru pour la Fête de la musique à Tarbes

mercredi 22 juin 2016 par Rédaction

La foule était au rendez-vous de la Fête dans les rues de Tarbes ce mardi 21 juin 2016, sous une chaleur vraiment estivale. Des dizaines de groupes de musiciens et de danseurs ont répondu présents. L’école de samba Em Cima a donné le ton, entraînant une partie du public d’un quartier à l’autre. Les terrasses des cafés ont aussi fait le plein. Cette édition de la Fête de la musique restera comme l’une des plus réussies de ces dernières années à Tarbes.

Rock, bossa nova, techno, folk, samba, danse folklorique ou religieuse : le public de la Fête de la musique à Tarbes a pu satisfaire toute la palette de ses goûts culturels, ce mardi 21 juin, dans une atmosphère conviviale et joyeuse. Un large éventail de talents artistiques a été mis en valeur pendant cette soirée, qui s’est poursuivie bien au-delà du crépuscule.

Du quartier de la gare jusqu’à l’avenue de la Marne, en passant par la place de Verdun, le parvis de la Mairie, les places Marcadieu et Brauhauban ou le boulevard Gambetta, la foule a envahi les rues de Tarbes, curieuse de découvrir les stars d’un soir ou d’une heure. Rue Bertrand Barrère, devant le Monocle, des musiciens jouent une bossa nova langoureuse, devant des convives sagement attablés. Un DJ anime le parvis du Moderne, et en arrivant place de Verdun, le niveau de décibels s’amplifie brusquement. Pendant qu’un groupe se prépare sur la scène proche de la station de bus, le « viking » Yannick Boudou et ses compères délivrent un rock bien saignant près du jet d’eau. En remontant la rue du maréchal Foch, un groupe de rock anime le parvis du Palais de justice. Devant le Carré fermier, la foule écoute d’autres rockers, tandis qu’un groupe folk revisite « M » devant l’Etal 36. Sous la halle Brauhauban, la musique cède la place au folklore : un groupe propose une démonstration de danses traditionnelles pratiquées dans les vallées bigourdanes.

De retour sur la rue du maréchal Foch, surprise : devant l’église Saint Jean, la foule applaudit un groupe de religieuses en costumes qui dansent avec des jeunes sur des airs de louanges, faisant songer aux chorégraphies hilarantes de Rabbi Jacob. Plus loin, deux jeunes filles essaient de faire entendre leur duo guitare et saxo, et trois musiciens interprètent des airs de musique andine. Sur la place de la Mairie, un groupe de rock occupe la scène devant les cafés, tandis qu’un groupe de folk attire la foule devant l’Hôtel de Ville. Près de la place Marcadieu, à hauteur du « Paris Roubaix », le rythme de la Batacuda occupe tout l’espace. Les musiciens de l’école de samba « Em Cima » régalent les passants et les entraînent à leur suite, dans une ambiance de carnaval. Après la fête foraine, l’avenue de la Marne accueille les musiciens rock, folk et cajun du groupe Bayou Lafourche, qui alternent avec une chorale mêlant chants de Bigorre et du Pays basque, devant le « Landais ». La nuit tombe sur Tarbes, et la chaleur s’adoucit. En remontant la rue du maréchal Foch, les rangs des musiciens s’éclaircissent. Deux rockers de « Dieval and the Propultions » tiennent toujours la scène, et un autre duo de rock leur répond face au Palais de Justice.

Place de Verdun, des jeunes hilares apostrophent les passants du haut d’un immeuble, dans une ambiance de techno. Les grandes scènes sont occupées par les groupes de rock, devant une foule plus clairsemée. Avenue Gambetta, des couples dansent devant le Rex Hôtel. Mais les adolescents qui se précipitent en masse vont écouter deux groupes de hard rock. Clin d’œil à Kiss, les premiers musiciens arborent des masques et délivrent des riffs puissants. Puis, le groupe du lycéen Nils Rougé leur succède, avec un rock de haute voltige qui soulève l’enthousiasme des jeunes présents. Place de Verdun, devant les cafés, quelques vétérans du rock prouvent à leurs cadets qu’ils ont toujours la guitare bien trempée. La nuit a envahi les rues, et beaucoup de passants regagnent leur domicile. Mais la fête de la musique est encore bien vivante à Tarbes …

Jean-François Courtille