Culture : « Blue Jasmine » de Woody Allen au Ciné des CE et des COS à Séméac vendredi 22 avril

Le célèbre cinéaste new-yorkais est à l’affiche du Ciné des Comités d’entreprises et des Comités des Œuvres Sociales des collectivités territoriales, ce vendredi soir, au Centre Albert Camus de Séméac. Le film « Blue Jasmine », de Woody Allen, avec notamment la comédienne australienne Cate Blanchett, sera projeté au prix unique de 2 euros. Un débat suivra la séance.

Une femme de la grande bourgeoisie américaine, mariée à un avatar de Madoff, se retrouve ruinée du jour au lendemain. Elle est obligée de se réfugier chez sa sœur, qui vit dans des conditions modestes. Ce déclassement social et culturel brutal fait vaciller son équilibre mental fragile. Dans « Blue Jasmine », Woody Allen explore sa veine dramatique, admirablement servi par la composition troublante de la grande comédienne australienne Cate Blanchett. Un chef d’œuvre à contempler vendredi 22 avril, à 20h30, pour le prix de 2 euros, au Centre Albert Camus de Séméac. Une soirée proposée par l’équipe des bénévoles du « Ciné des CE et des COS » des collectivités territoriales.

« Nous essayons de programmer des films de qualité, pour les faire découvrir aux salariés des entreprises, aux agents des collectivités et aux demandeurs d’emploi. C’est une manière de rapprocher la culture du grand public ». Hélène Vallade, Chantal Menaud, Annie Baylac, Robert Tamburello et Christophe Verzeletti ont présenté « Blue Jasmine » jeudi, lors d’une conférence de presse. Ils souhaitent avant tout partager leur passion pour le cinéma avec le plus grand nombre de personnes. « Le Ciné des CE et des COS finit par constituer un ‘label’ de référence pour une partie du public bigourdan. Chaque séance accueille plus d’une centaine de spectateurs. En général, près de la moitié d’entre eux restent pour participer au débat qui suit ». Ce vendredi soir, l’échange sera lancé par Christophe Verzeletti, grand amateur du cinéaste new-yorkais Woody Allen. L’occasion pour lui d’évoquer l’humour particulier du réalisateur, et sa fibre sociale qui fait écho aux inquiétudes contemporaines. « Quand on regarde un film d’Allen, on rit souvent pour ne pas pleurer. Son humour frôle souvent la métaphysique. Chacune de ses œuvres apporte son lot de surprises ».

Jean-François Courtille