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Le TGB et l’UTLPB à l’honneur.

jeudi 14 avril 2016 par Rédaction

Le Maire de Tarbes Gérard Trémège et le Maire-Adjoint Chargé des Sports, Francis Touya ont tenu, au nom de la Ville, à honorer le Tarbes Gespe Bigorre et l’Union Tarbes Lourdes Pyrénées Basket qui sont sous les feux de l’actualité sportive ce week-end. Le TGB joue le Final Four de la LF2 contre Roche-Vendée, Landerneau et Aulnoye, ce samedi et dimanche au Quai de l’Adour, et l’Union reçoit vendredi Blois, le leader de la NF1 déjà paré du titre national et de la montée en Pro B. Un week-end primordial pour le Basket bigourdan, car le TGB joue la montée en LFB et l’Union une place dans le Final Four à trois journées de la fin.

Les Présidents des deux clubs, Alain Coll (TGB), Didier Yédra et René Mancho (Union) ont été reçus en présence de la presse locale dans le bureau du Maire qui a tenu à les féliciter pour l’excellence des résultats de leurs clubs. Le TGB a terminé premier de la LF2, avec 21 victoires d’affilée sur 22 rencontres, ce qui lui permet d’organiser le Final Four. L’Union, à trois journées de la fin, occupe la seconde place avec 19 victoires sur 31 matchs, à égalité avec Saint-Vallier et Get Vosges. L’Union est à une victoire de la qualification au Final Four mais possède une chance de l’organiser à Tarbes, s’il remporte ses trois dernières rencontres et si Saint-Vallier, qui possède un goal-average particulier favorable, trébuche une fois. Car contrairement à la LF2, le premier monte directement et le second organise le Final Four.

Le Maire a félicité les trois Présidents pour leur implication personnelle et financière dans la gestion de leurs clubs, dans un environnement économique difficile. Il aussi a rappelé que les collectivités avaient de moins en moins les capacités à soutenir les clubs, compte tenu de la baisse des dotations d’état. Gérard Trémège a souligné les résultats remarques et extraordinaires de deux clubs exemplaires dans leur gestion budgétaire mais aussi humaine pour obtenir de tels résultats avec de faibles moyens financiers. Le TGB a une masse salariale encadrée et l’Union possède un des plus petits budgets de N1, qui est inférieur de moitié à la moyenne des budgets des 18 clubs. L’édile a aussi souligné le caractère des deux équipes et de leurs entraîneurs à qui il a rendu un hommage particulier. « On ne peut pas dissocier les deux entraîneurs de la saison exceptionnelle de leurs équipes. J’espère qu’on pourra dire dimanche, avec Gomez c’est magique » en référence au titre de LFB de 2010. » Gérard Trémège est aussi tombé sous le charme d’Alex Casimiri. « Ce garçon est un esthète du basket. Il a un calme olympien, même si ça doit bouillir à l’intérieur. Une classe remarquable. » Le Maire a aussi lancé un appel au public qui s’est pressé nombreux pour voir les ’’Globes Trotters’’ à 40 euros la place, alors que la place pour Union-Blois est à 7 € et le pack pour les deux jours du Final Four est à 20 € ! « Venez nombreux soutenir vos équipe et surtout pour le TGB qui doit impérativement gagner samedi et dimanche. »

Les Présidents ont remercié la Ville de Tarbes qui est le principal partenaire de leur club et se sont félicités mutuellement pour le parcours exemplaire de leurs équipes. Alain Coll a rappelé le rôle important de Gérard Trémège, au moment où le TGB a été rétrogradé et a rendu hommage à « Magic Gomez, l’homme de la situation », aux joueuses et en particulier à Bertal et à Gruszczynski, à l’ensemble du staff, des membres des commissions et des bénévoles. Didier Yedra a souhaité au TGB « d’aller au bout de son aventure. Parce que vous le méritez, parce que vous avez le meilleur entraîneur, les meilleures joueuses, et que vous méritez amplement ce qui vous arrive. On est derrière vous. » Le Président de l’Union a aussi rendu hommage, aux partenaires du club, aux bénévoles mais surtout à Alex Casimiri et aux joueurs. « Si on en est là, c’est en priorité grâce à l’entraîneur et aux joueurs. On a un groupe de joueurs extraordinaires, tous des supers garçons, très sympathiques, très soudés, qui forment une belle équipe. On a un entraîneur qui nous fait de belles pioches tous les ans et qui fait du mieux avec les maigres moyens qu’on lui donne. »

Deux clubs qui ont été unis par le passé et qui pourraient se réunir à nouveau, si on en croit les voeux du Maire et des deux Présidents. Mais ceci est une autre histoire car les raisons du divorce sont toujours d’actualité. Le point commun, cette saison des deux clubs, à par la qualité de leurs entraîneurs et leurs résultats exceptionnels, par rapport à leurs moyens financiers, c’est la qualité des joueuses et joueurs qui forment un groupe uni par les difficultés. Si chez les Féminines, les voyages en mini-bus, même en LFB, sont monnaies courantes, chez les Garçons, c’est presque exceptionnel en N1. « C’est dur quand on fait 2,04 m ou 2,06 m de voyager dans ces conditions et d’être performants, après plusieurs dizaines d’heures de voyage », souligne le co-président de l’Union René Mancho.

Si le TGB est un club historique de LFB, qui n’aura aucun mal à convaincre les Partenaires de le soutenir l’Union aurait bien du mal à évoluer en Pro B au plan économique. Lourdes a connu un échec retentissant au milieu des années 90 par manque de moyens financiers. De plus les forces économiques et les collectivités des Hautes-Pyrénées ont-elles les capacités à soutenir trois entités professionnelles avec les Filles, les Garçons et le rugby. Soit près de 8 M€ minimum (53 MF) à lever (1,2 M€ pour les Filles, 1,2 M€ pour les Garçons, 5 M€ pour le rugby) ! Didier Yedra est conscient du problème car l’Union est dans la situation sportive, pour la première fois de son histoire, de pouvoir accéder à la Pro B. « Si on a la possibilité de monter, je vous assure qu’on va la regarder de près. On ne peut pas faire autrement pour les joueurs. Si sportivement, ils arrivent à gagner le Final Four à Tarbes, on va regarder. Cela ne veut pas dire qu’on va y aller, mais on va regarder. Après, il y a des droits télés qui rentrent en compte, des subventions régionales qui sont multipliées par dix et tout un tas de choses qui fait qu’on regardera... Aujourd’hui, budgétairement parlant, notre place est là où on est, en N1. » A ce jour, le budget de l’Union est de 0,450 M€ et il devrait tripler pour évoluer en Pro B où il ferait partie des plus petits budgets.

Jean-Jacques Lasserre