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Le centre ville n’est pas mort : Les associations commerçantes du centre ville en colère !

dimanche 4 octobre 2015 par Rédaction

Vendredi midi, les responsables des associations de commerçants de Tarbes (Association des Commerçants de la Halle Brauhauban, Association Marcadieu Boulevard et Association TarbeShopping) ont invité la presse devant l’entrée Nord de la Halle Brauhauban afin de réagir aux propos tenus par le Grand Tarbes en ce qui concerne le centre ville.

 

Les présidents des associations des commerçants du centre ville sont en colère après les propos tenus par le vice président du Grand Tarbes « le centre ville de Tarbes est déjà sinistré et pourtant Auchan n’est pas là ! »

 

 On ne peut pas laisser dire ça ! Le centre ville n’est pas mort.

 

« Nous apprenons dans le même temps que le Grand Tarbes envisage de donner 700 000€ pour l’implantation d’Auchan qui aura des conséquences néfastes pour le centre ville ainsi que pour d’autres pôles commerciaux. Le poids économique et social du centre ville de Tarbes c’est 800 commerces et 2500 emplois. De plus, ce sont nos impôts qui serviraient à donner cette somme pour Auchan. », a indiqué Valérie Lamora.

 

Pour la présidente de Tarbeshopping, Marie Oulie-Guzman : « Comme dans toutes les villes de France, nous connaissons une baisse de fréquentation liée à la crise depuis 2008 et entraine la fermeture de certains commerces, il n’y a qu’à voir le centre ville de Pau il est plus sinistré que Tarbes. »

 

Et de rajouter que les propos du vice président du Grand Tarbes ne correspondent pas à la réalité !

 

Le président des commerçants de la Halle Brauhauban précise :

 

« La halle Brauhauban c’est 15 000 personnes chaque semaine. Il y a possibilité de faire autre chose sur la zone Séméac/Soues qu’un hypermarché, on peut créer des emplois autrement. »

 

« Si cette subvention est octroyée à Imochan nous exigerons de la part du Grand Tarbes l’équivalent (700 000€). Nous voulons que le centre ville vive et soit développé. Il y a suffisamment de surfaces en périphérie. Et avant de créer des emplois il faudrait penser à maintenir ceux qui existent déjà. », ont souligné les associations

 

 

Nous demandons au vice président du Grand Tarbes de revenir sur ses paroles et de venir en personne sur le centre-ville se rendre compte par lui-même.

 

(Lire le courrier adressé au président du Grand Tarbes)

Nicole Lafourcade


Documents joints

5 octobre 2015
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281.7 kio