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Tarbes : jusqu’à 4 ans de prison pour avoir martyrisé une fillette de 5 ans
Cinq personnes ont été condamneés pour avoir martyrisé une fillette de 6 ans au Tribunal correctionnel de Tarbes, mardi 15 septembre.
Cinq personnes, dont une mineure, ont été condamnées à des peines allant jusqu’à 4 ans de prison pour avoir martyrisé une fillette de 5 ans à Tarbes en 2013, a indiqué jeudi l’avocat d’un des condamnés. L’enfant avait été confiée à sa marraine, âgée de 18 ans au moment des faits, pour les vacances de la Toussaint 2013.
Dans l’appartement de cette dernière, à Tarbes, pendant plus d’une semaine, l’enfant a notamment reçu des coups de pieds, de fouet, et de ceinture, et s’est vu imposer des jeux dégradants. C’est finalement un voisin qui a signalé aux parents les blessures de l’enfant, après l’avoir aperçue dans la rue au milieu de la nuit avec une des condamnés, alors âgée de 17 ans.
Les sévices, dont certains ont été filmés, ont été détaillés lors du procès au Tribunal correctionnel de Tarbes, mardi. Les mis en cause ont comparu libres. La mineure avait été jugée auparavant par un tribunal pour enfants, a indiqué l’avocat du condamné le plus âgé, Me Stéphane Jaffrain.
La marraine présentée comme l’instigatrice principale des mauvais traitements
Les 4 autres mis en cause ont tous été reconnus coupables mardi, et condamnés à des peines allant de 4 ans de prison dont 1 an avec sursis, à 1 an dont 6 mois avec sursis, avec mise à l’épreuve et obligation de soins, pour violences aggravées sur une mineure de moins de 15 ans, et pour certains, non-assistance à personne en danger.
La marraine a été présentée comme l’instigatrice principale des mauvais traitements, aux côtés de la mineure de 17 ans, les autres ayant été témoins ou exécutants. L’adolescente a été le plus lourdement condamnée.
Deux des protagonistes, dont le client de Me Jaffrain, sont des adultes handicapés. Les parties civiles avaient demandé le renvoi aux assises, mais le parquet avait choisi le renvoi en correctionnelle, indique Me Jaffrain, qui considère que son client aurait du être dispensé de peine ou relaxé du fait de "l’altération de sa conscience au moment des faits."
Rédaction
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