Aurillac-Tarbes, vendredi à 19h30

Livrer une bonne prestation

Après une victoire difficile mais nette et méritée contre Aix les Tarbais peuvent se rendre l’esprit tranquille à Aurillac. Une défaite face à une équipe invaincue ne serait pas infamant à condition de ne pas revenir, comme Colomiers, avec trente points d’écart. Si les Bigourdans ont chargé en 2006 (39-10) et 2007 (48-3), c’était dans des circonstances internes particulières. Le Cantal réserve cependant des bonnes surprises avec trois victoires 17-19 (2004), 17-37 (2009), 24-39 (2012) et un bonus l’an dernier (11-7). Une victoire tarbaise n’aurait pas été usurpée avec un peu plus de maitrise en touche et de réussite au pied. Si la volonté de jouer, la solidarité et l’engagement physique, affichés contre Aix, sont présents au Stade Alric, le TPR devrait faire bonne figure et revenir avec au moins un point. D’autant que Timani privé sur suspension des deux premières rencontres sera dans le groupe. La discipline, avec en face un artilleur d’élite, sera primordiale.

Aurillac en confiance

Aurillac a débuté de la plus belle des manières en s’imposant d’entrée contre Biarritz à Aguilera (25-28), en ayant mené de bout en bout. Les Aurillacois ont ensuite confirmé chez eux contre Colomiers (40-10) avec le bonus offensif à la clé (4 essais à 1). Il est vrai que les Columérins ont tendu le bâton pour se faire rosser en jouant pendant 40’ minutes en infériorité numérique. Aurillac, qui n’a pas joué le week-end dernier à Montauban, voudra profiter de l’occasion pour rester en haut de tableau malgré un match de moins. Un repos supplémentaire qui ne veut pas forcément dire manque de rythme si on en croit les victoires de Perpignan, de Tarbes et de Dax après quinze jours sans jouer.

Arbitrage

C’est Arnaud Blondel ( Languedoc), 39 ans, qui sera aux manettes du match. L’an dernier, il avait arbitré le TPR contre Colomiers à Trélut et à Montauban. Il y a deux saisons, il avait arbitré trois fois les Tarbais à Bourgoin et contre Bourg-en-Bresse et Dax. M. Blondel officie en Pro D2 depuis 2010 et il a dirigé le TPR treize fois, pour 6 défaites à l’extérieur (Montauban 31-13, Lyon 30-10, Bourgoin 21-9 et 22-9, Oyonnax 14-0, Dax 26-7) et sept victoires (Colomiers (44-30, Bourg-en-Bresse 14-9, Dax 40-13, 44-12 et 23-16, Périgueux 32-26) dont une en déplacement à Auch 16-17. Attention à la discipline car au total les Tarbais ont écopé de 13 cartons dont 2 rouge sous la houlette de M. Blondel.

Confrontations antérieures

En vingt deux confrontations, les Tarbais en ont gagné dix, sept à Trélut et trois dans le Cantal. Aurillac a gagné douze fois, huit chez lui et quatre fois à Trélut.

Aurillac-Tarbes : 11-7 (Mars 2015)

Aurillac-Tarbes  : 27-18 (Mars 2014)

Aurillac-Tarbes : 24-39 (Septembre 2012)

Aurillac-Tarbes : 37-18 (Septembre 2011)

Aurillac-Tarbes : 35-21 (Mai 2011)

Aurillac-Tarbes : 36-18 (Avril 2010)

Aurillac-Tarbes : 17-37 (Jan 2009)

Aurillac-Tarbes : 48-3 (Septembre 2007)

Aurillac-Tarbes : 39-10 (Avril 2006)

 Aurillac-Tarbes : 22-9 (Janvier 2005)

Aurillac-Tarbes : 17-19 (Janvier 2004)

La continuité, la force d’Aurillac

Ce qui frappe à Aurillac, c’est la continuité des résultats malgré le départ de ses meilleurs joueurs à chaque inter-saison. La seule exception étant Petitjean qui a su résister à diverses sirènes pour rester fidèle au club de ses débuts après une petite escapade en Top 14. La force d’Aurillac, c’est la longévité de son Président, qui est à la barre depuis plusieurs décennies et de son staff qui reste en poste quels que soient les résultats. Thierry Peuchlestrade, qui entraîne l’équipe depuis plus de dix ans, a succédé à son père... De quoi construire un club solide et d’avoir une continuité et une philosophie de jeu qui permettent d’avoir des résultats intéressants malgré un des plus petits budgets de Pro D2. Une continuité de management qui permet de fidéliser, outre Petijean, des joueurs de qualité comme Mc Phee, Kemp, Boisset... Cette année, le Stade a perdu huit joueurs dont Lajarrije, Maréchal, Mc Allister, Ratu, Tokula et Tokotu’u... Comme à son habitude Aurillac a privilégié l’arrivée de jeunes prometteurs (Delli, Ostberg, Corbex, Lilomaiava, Lutua, Sharashdidze) et de joueurs méconnus (Alves), qui se fondent dans le moule. 

L’effectif est de grande qualité avec Mc Phee, Aubanell, Conor Gaston, Valentin, Jeudy, Sharikadze, Cassan, Kemp, Petitjean, Renaud, Boisset, Adriaanse, Nanette, Lescure, Maninoa, Nouhaillaguet, Briatte, Maituku, Roussel, Datunashvili, Granouillet, Hézard, Escur, Fabro, Fournier, Taukeiaho, Katiasvhili, Catanzano, Pelissié, Leiataua... Aurillac présente la particularité de pouvoir présenter une équipe type composée de joueurs qui jouent ensemble depuis au moins une saison. A Biarritz, un seul nouveau Lilomaiava, figurait dans le quinze de départ et deux étaient sur le banc Corbex et Alves. Ce qui explique les résultats du début de saison. 

Statistiques  (Tarbes et Aurillac un match en moins)

Attaque

Aurillac : 68 points, 5ème

Tarbes : 50 points, 10ème

Essais marqués

Aurillac :, 7 essais, 3ème

Tarbes : 4 essais, 8ème

Pénalités marquées

Aurillac : 6 pénalités, 14ème

Tarbes : 8 pénalités, 10ème

Drops marqués

Aurillac : 1

Tarbes : 0

Défense

Aurillac :35 points, 4ème

Tarbes : 33 points, 3ème

Essais encaissés

Aurillac : 4 essais, 4ème

Tarbes : 3 essais, 2ème

Pénalités encaissées

Aurillac  : 3 pénalités, 2ème

Tarbes : 4 pénalités, 3ème

Drops encaissés

Aurillac  : 0

Tarbes : 0

Cartons

Aurillac  : 0

Tarbes : 3

Réalisateurs

Aurillac : Petitjean : 33 points (6 pénalités, 6 transformations, 1 drop)

Tarbes : Poet : 35 points (1 essai, 8 pénalités, 3 transformations)

Marqueurs

Aurillac : Nouhaillaguet, Roussel, Cassan, Boisset, Escur, Kemp, Mc Phee (1 essai)

Tarbes : Lamotte (2 essais), Poet, Tranier (1 essai)

Jean-Jacques Lasserre