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Régionales : Accord ou pas entre le PS et le PRG ?

mardi 21 juillet 2015 par Rédaction

Normalement, c’est aujourd’hui que l’on devrait savoir si le Parti socialiste et le Parti radical de gauche sont parvenus à un accord en vue des élections régionales programmées pour les 6 et 13 décembre prochains. Depuis plusieurs semaines, les négociations s’avèrent particulièrement difficiles dans la grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon où le PS a investi comme tête de liste Carole Delga, l’ancienne secrétaire d’Etat au commerce et à l’artisanat. Les radicaux de gauche réclament la première place pour Sylvia Pinel, la ministre du logement et de l’égalité des territoires. Ainsi que plusieurs vice-présidences, mais la première est promise par les socialistes à Damien Alary, l’actuel président de la région Languedoc-Roussillon. En cas de désaccord, le PRG laisse entendre qu’il pourrait rallier la liste dissidente qu’entend conduire le maire de Montpellier Philippe Saurel (divers gauche).

Dans les Hautes-Pyrénées, les socialistes ont désigné le maire de Lannemezan et conseiller régional sortant, Bernard Plano, comme tête de liste, suivi de Viviane Artigalas, vice-présidente sortante de la région Midi-Pyrénées. Du côté du PS 65 malmené lors des dernières élections départementales, on n’opte pas pour la rupture et on laisse entendre qu’il y aura liste commune entre socialistes et radicaux de gauche. Bref, le PS haut-pyrénéen serait prêt à faire des concessions. Dans cette hypothèse, il y a fort à parier que la locomotive sera un ou une élu (e) du PRG. Un nom revient fréquemment, celui de la députée de la 2e circonscription Jeanine Dubié. Laquelle ne serait pas hostile à prendre le leadership, mais elle y ajouterait comme condition de ne pas être candidate aux élections législatives de 2017. Ce qui ne ferait pas l’affaire du PRG qui prédit une grande lessive pour cette échéance électorale. Or Jeanine Dubié est une des rares parlementaires PRG qui aurait le plus de chances d’être réélue. Et pour les radicaux de gauche, un parlementaire ça compte pour les finances du Parti. Alors un ticket Dubié-Plano ? C’est le pari que font quelques observateurs de la vie politique des Hautes-Pyrénées.

(G.M.)