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Midi-Pyrénées : avis favorable au projet de décret portant fixation à Toulouse du chef-lieu provisoire de la future grande Région

mardi 23 juin 2015 par Rédaction

Les élus régionaux réunis aujourd’hui en assemblée plénière ont voté un avis favorable au projet de décret fixant le chef-lieu provisoire de la future grande Région à Toulouse, par 51 voix « pour », 21 « abstentions », et 14 « refus de vote ».

La loi du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des Régions prévoit en effet que le chef-lieu de chaque nouvelle Région est fixé par décret pris avant le 31 décembre 2015, après avis des Conseils régionaux intéressés, et du conseil municipal de la commune envisagé comme siège de chef-lieu.

Après consultation, prévue par la loi, du Conseil Economique, Social et Environnemental Régional et saisine des principales collectivités territoriales, des organismes consulaires et des organisations professionnelles représentatives, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, a proposé aux élus régionaux de donner un avis favorable au projet de décret portant fixation à Toulouse du chef-lieu provisoire de l’Etat dans la future grande Région.

« Nous sommes consultés. Ce n’est qu’un avis mais personne n’aurait compris que nous ne le soyons pas » a précisé Martin Malvy ajoutant : « Le choix de Toulouse ne surprendra personne. Personne n’imagine que la 4ème ville de France ne soit pas retenue au titre de chef-lieu de la future Région. Le CESER, la ville de Toulouse, les principales collectivités et les parlementaires partagent cet avis ».

Avant de conclure : « Nous savons tous qu’une réforme de cette ampleur ne peut pas se faire sans hésitations, interrogations, craintes parfois. L’Etat comme la nouvelle institution régionale devront veiller au respect des équilibres et, pas seulement celui des métropoles, même si dans l’intérêt de tous, l’Etat comme la nouvelle Région devront s’y attacher. Je pense aussi aux équilibres territoriaux, les départements, les agglomérations. Dix d’entre-elles auront entre 80 000 et 250 000 habitants. Je pense aux pôles d’équilibres territoriaux. La nouvelle Région comptera plus de 4 500 communes. Le débat entre les métropoles ne doit pas occulter les conditions de l’équilibre des territoires. Hors métropoles – qui occupent moins de 2% du territoire et concentrent déjà 50 % de l’activité économique – vivent plus de 75 % de nos concitoyens. Assurer le développement des Métropoles, affirmer la notion d’équilibre pour l’intégralité du territoire et de proximité pour tous, tels sont les enjeux auxquels nous devons nous attacher ».

Nous savons tous aujourd’hui les atouts de cette fusion. La mission des élus, c’est bien entendu la vigilance. Mais c’est aussi d’expliquer à nos concitoyens la force nouvelle que nous en attendons pour construire l’avenir », a conclu Martin Malvy.