Portes ouvertes à l’école des métiers

Pour la seconde fois cette année, l’école des métiers de Tarbes à ouvert ses portes le samedi 30 mai.

Les futurs apprentis et leurs familles ont pu ainsi visiter l’établissement et rencontrer les formateurs des métiers proposés pr l’école : du charpentier en passant par la mécanique auto, la menuiserie, la boulangerie, la vente et bien d’autres choses encore. Ce samedi les jeunes étaient au rendez vous.

Daniel Pugès , président de la Chambre des métiers et de l’Artisanat 65, souligne :

« Nous sommes là pour remplir les effectifs de la rentrée de septembre 2015. Des promesses d’inscription ont eu lieu lors des portes ouvertes en mars dernier.

Aujourd’hui, les jeunes qui viennent ont envie de faire un apprentissage. Ils viennent découvrir les formations que propose l’école mais aussi ils viennent à la rencontre des formateurs dans les spécificités qu’ils ont choisies.

Il y a les jeunes qui viennent et qui ont déjà l’entreprise et ceux qui ne l’ont pas. Pour ces derniers, nous avons les points administratifs qui les renseignent sur les entreprises.

Un jeune qui veut faire mécanique auto vient ici parce qu’il aime le métier. Il nous appartient de lui trouver une entreprise. Nous avons des listes d’entreprises qui prennent des jeunes !

Le 26 juin sera organisé une journée métiers pour aller chercher les professionnels d’entreprises, pour essayer de répondre aux attentes des jeunes avec pour objectif d’avoir une centaine de contrats supplémentaires à la rentrée de septembre prochain, de passer de 630 à 700 voire 730 apprentis. Ce qui permettrait de stabiliser cette structure qui a perdu plus de 25% de son effectif depuis 2010.

Cette baisse n’est pas due aux problématiques de l’école des métiers mais aux problématiques économiques des entreprises. De ce fait, cela se traduit à travers une mutation du répertoire des métiers, un manque d’activités des entreprises donc moins de contrats d’apprentissages.

Aussi un bon nombre d’entreprises qui faisaient de la transmission du savoir ont quitté le répertoire des métiers parce que certains sont arrivés à l’âge de la retraite et pour d’autres les difficultés économiques et financières les ont fait cesser leur activité.

La contrepartie qui arrive aujourd’hui dans le répertoire des métiers ce sont des auto- entrepreneurs qui ont la volonté de créer leur entreprise avec un statut qui pénalise le transfert du savoir, le transfert de compétence donc le contrat d’apprentissage.

On s’en était déjà ému auprès des décideurs politiques, aujourd’hui on ne voit pas arriver une volonté de l’État. Même s’il accompagne le contrat d’apprentissage au travers des aides de la région on ne voit pas arriver une volonté de servir les intérêts des entreprises. »

Nicole Lafourcade