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Pas d’écho mais un droit de réponse

mercredi 3 juin 2015 par Rédaction

DROIT DE REPONSE D’ANDRÉE DOUBRÈRE

Conseillère Départementale Tarbes II

Secrétaire Départementale Adjointe Les Républicains

Dans son article paru dans vos colonnes le samedi 30 mai, José MARTHE se livre à un exercice dangereux en dressant un tableau apocalyptique de la situation de la droite dans notre département.

Du « pêché originel » à la « prophétie » en passant par la « félonie » aucune métaphore messianique n’aura été épargnée pour fustiger un camp dont on ne sait plus si c’est encore le sien, tant il se pose en fossoyeur.

Dans son article paru dans vos colonnes le samedi 30 mai, José MARTHE se livre à un exercice dangereux en dressant un tableau apocalyptique de la situation de la droite dans notre département.

Du « pêché originel » à la « prophétie » en passant par la « félonie » aucune métaphore messianique n’aura été épargnée pour fustiger un camp dont on ne sait plus si c’est encore le sien, tant il se pose en fossoyeur.

Par respect pour sa longue carrière politique, je me garderai de lui donner des leçons mais on pourrait quand même s’interroger sur ses choix ou ses attitudes et se demander pourquoi il n’a jamais soutenu les élus de droite, jamais fait œuvre responsable pour travailler à la refondation et à l’Union de la Droite dans les Hautes-Pyrénées.

Après avoir fait la somme de ce qui, selon lui, ne marche pas et dans ce domaine il a une certaine expérience, il ne propose rien pour améliorer la situation.

Ma conviction est que nous avons assez perdu de temps en luttes intestines qui ne font que gangrener l’image que nous donnons des forces politiques. Nous devons consacrer nos énergies à l’avenir du territoire.

Pour autant, je dois des explications à nos électeurs et je veux délivrer un message clair sur mes convictions et mes intentions.

On peut en effet s’émouvoir de la constitution de certains binômes, voire de la pertinence de ce système. Il ne faudrait toutefois pas confondre un tremblement de terre avec une « vibration » et les répliques ressemblent à des microphénomènes tant pour M. LAGONELLE, en excluant Mme ANCIEN de « Tarbes pour tous », que pour M. SEMPASTOUS dont je ne me souviens pas qu’il ait demandé à Mme DARRIEUTORT désormais élue PRG de quitter sa majorité municipale. Ça ne l’empêche pas d’être candidat à la candidature des prochaines régionales, comme tout un chacun, ce qui n’exclut absolument pas Gérard TRÉMÈGE.

Pour Tarbes, nous avons toujours mené notre campagne en affichant des accords sans équivoque entre l’UMP et l’UDI et avec pour message principal : l’efficacité dans l’action.

Pour se faire, nous avons calé notre méthode sur celle qui a fait ses preuves avec Gérard TRÉMÈGE : être imaginatifs, réactifs pour mettre en œuvre un programme destiné à tous les Tarbais. C’est cette expérience et notre action de proximité sur des cantons urbains qui ont fait la différence.

Il serait faux et réducteur de croire que notre élection repose sur un vote exclusivement partisan. Et si je dois des comptes aux militants, je me dois aussi de respecter les électeurs qui m’ont fait confiance.

Grâce à eux, nous avons pu augmenter notre représentativité au sein du conseil départemental, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps, et en aucun cas nous ne sommes venus grossir les rangs de la majorité.

Une démocratie saine repose sur une opposition active. Je tiens à préciser que l’organisation de notre groupe tient compte des sensibilités politiques de chacun et notre liberté d’opinion sera respectée.

Je ne serai pas une opposante systématique pas plus que je ne me rallierai à une opposition docile et acquise à toutes les décisions de la majorité.