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Problèmes de cohabitation avec l’ours en … Slovénie

jeudi 5 novembre 2009 par Rédaction

Cette fois, il ne s’agit pas d’une vision de l’ASPP 65 ou de l’ADDIP ou de propos d’éleveurs « anti-ours ». Il s’agit d’une information rédigée par l’Ambassade de France en Slovénie et qui est diffusée gratuitement par l’ADIT. http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61105.htm
Les associations de la coordination ADDIP avaient déjà alerté l’opinion sur le sujet. Elles avaient également parlé de « mensonges d’Etat » http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Mensonges.htm et les associations écologistes telles que l’ADET, le FIEP, FERUS, FNE et le WWF étaient pointées du doigt. Des accords de « non diffusion » de l’information avaient été signés entre les services de l’Etat et une association environnementaliste qui, semble-t-il, fait partie de celles qui sont largement subventionnées au point de se payer un directeur depuis des années.

Plusieurs articles avaient été publiés :

o L’Etat français étrangement silencieux sur la situation de l’ours en Slovénie
o La réalité sur la gestion des ours en Slovénie ou … on nous raconte, ici, vraiment n’importe quoi
o Un quartier de Ljubljana bouclé à cause d’un ours en vadrouille
ainsi qu’un rapport en anglais du Ministère slovène de l’environnement http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Slovenie-ConservationMenagement-1.pdf (Autres informations sur la Slovénie : http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Slovenie.htm)
La nouveauté est que, cette fois, c’est l’ambassade de France en Slovénie qui fait part publiquement du phénomène qui n’est pas nouveau et était parfaitement connu des autorités françaises avant les importations d’ours slovènes de 1996, 1997 et 2006.

Aujourd’hui, la note nous dit qu’il s’agit de la « Mise à jour des origines des conflits survenant entre l’ours et l’homme. En Slovénie, les problèmes de cohabitation entre le plantigrade et l’homme sont certes liés à l’augmentation de sa population, mais pas seulement. » En fait, un rapport slovène d’avril 2007 fait état de problèmes sérieux d’agressions mortelles sur l’homme antérieures à cette date, donc connues mais non dévoilées en avril 2006 lors des dernières importations. Par ailleurs, la connaissance de l’ours que peuvent en avoir les « spécialistes » slovènes semble assez précaire lorsqu’ils disent : « Pour cerner de manière précise les sources du conflit, des recherches à l’aide de la télémétrie (collier émetteur de signaux) ont été effectuées sur l’animal. Chacune des incursions en milieu habité est suivie d’un examen approfondi du terrain visité par l’animal afin de comprendre ce qui l’a poussé à s’aventurer aussi près des habitations (détritus alimentaires) ». La preuve qu’il y a une méconnaissance de l’animal et de son milieu et que, partant de ce fait, les Français n’ont pris aucune disposition. Mieux encore, il nous a toujours été dit que les ours avaient peur de l’homme. Ce serait donc faux et tout le monde savait.

On nous dit également avant la fin de l’étude prévue en 2010 : « L’extrême intelligence et la débrouillardise dont fait preuve l’ours lorsqu’il est en quête de nourriture ont garanti sa survie à travers le temps. Il semblerait que ces qualités de jadis le mènent aujourd’hui à sa perte : au banc des accusés, il faut mentionner les sources de nourriture anthropogène ». Voilà donc une donnée déjà connue d’autant qu’on nous précise en conclusion que : « La solution est évidente : il faut empêcher l’ours d’avoir accès aux sources de nourriture anthropogène ». Si c’est si évident, pourquoi nos grands spécialistes français n’ont-ils pas préparé l’arrivée des ours ? Cela aurait évité à Franska de venir se régaler dans les poubelles d’un des meilleurs restaurants de la région à Saint-Savin.
Si les « spécialistes » slovènes n’ont pas une connaissance absolue de l’ours, alors imaginons le niveau des Français comme Quénette, Camarra et l’amateur Caussimont. Manifestement, leurs connaissances ont de fortes lacunes. Nous l’avions déjà remarqué à travers plusieurs textes diffusés où des contradictions évidentes apparaissent selon l’interlocuteur auquel ils s’adressent ou la langue dans laquelle ils s’expriment. Sujets sur lesquels nous aurons à revenir prochainement.

Louis Dollo