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Michèle Alliot-Marie à Tarbes : « Pour la France, agir en Europe »

dimanche 11 mai 2014 par Rédaction

Dans le cadre de la campagne pour les élections européennes le 25 mai prochain, l’ancienne ministre UMP, Michèle Alliot-Marie, était reçue ce samedi par le maire de Tarbes Gérard Trémège et Andrée Doubrère, adjointe au maire de Tarbes et candidate en 5e position pour le département des Hautes-Pyrénées. Une visite du marché Brauhauban et une rencontre avec la presse et les militants de l’UMP pour présenter ses objectifs de travail dans le cadre du parlement européen.

Mais qu’est-ce qui peut motiver Michèle Alliot-Marie à aller au Parlement Européen après avoir été ministre durant près de 20 ans dans diverses fonctions ?

  • Pourquoi aller au Parlement Européen ?

Cinq grands thèmes de campagne

1/ Pour réduire l’immigration : « des frontières européennes mieux respectées ».

Contrairement à d’autres partis, pas question d’abandonner les accords de Schengen et de revenir à la situation antérieure où nous devions passer par des contrôles à chaque fois que nous nous rendions en Espagne. Elle veut réformer Schengen pour améliorer et renforcer le dispositif. Pour cela, elle « s’oppose à tout nouvel élargissement européen… Refuse l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne…. ». Pour elle, une réforme passe par le refus d’une immigration subie, « une réduction du regroupement familiale… » Mais aussi l’exclusion de l’espace des « pays qui ont des frontières passoires… s’opposer à l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans Schengen… Expulser dans leur pays, hors Schengen, les délinquants récidivistes et les criminels ».

2/ Pour créer des emplois en France, plus de convergence fiscale et sociale en Europe.

Pour l’ancienne Ministre, il faut avoir, entre pays européens, une législation fiscale et sociale qui converge vers le même niveau si nous voulons être « une terre de producteurs et pas seulement un grand marché de consommateurs ». Un moyen pour « mettre fin à la concurrence déloyale ». Ceci passe pour la France par une maitrise des dépenses publiques, faciliter l’emploi des jeunes, une action de la Banque Centrale Européenne (BCE) pour soutenir l’emploi et la croissance, le soutien d’une politique agricole commune (PAC) forte avec un budget ambitieux.

  • Vers une convergence fiscale et sociale
  • Pour une réciprocité dans les négociations diplomatiques
  • Dialogue avec un jeune syndicaliste agricole
  • La grande incompréhension avec l’Europe provient souvent de l’interprétation des textes le plus souvent en anglais. Sur ce point, Michèle Alliot-Marie est très ferme : « Le français est langue officielle. Un texte uniquement en anglais n’a aucune valeur »…

    • Usage de l’anglais

    3/ Pour plus d’efficacité au service des Français, une Europe à géométrie variable.

    Ceci signifie qu’elle veut « une Europe des solutions, pas une Europe des problèmes » tout en soulignant que, bien souvent, il est mis tous les maux sur le dos de l’Europe alors qu’il s’agit d’interprétations administratives franco-françaises. Et de citer le cas des jeunes de moins de 18 ans qui ne pourraient pas monter sur un escabeau. Il est également question de la simplification des normes européennes et de « concentrer l’action de l’Union Européenne là où elle est vraiment utile ». Pour Michèle Alliot-Marie, « l’Europe ne doit pas intervenir dans les politiques familiales et sur les questions de société ». Elle s’insurge également sur l’emploi abusif de l’anglais alors que la langue officielle au sein des instances européennes est le Français. Situation qui rend des textes incompréhensibles et ouvre parfois des horizons à des traducteurs mal intentionnés comme c’est souvent le cas en matière environnementale notamment sur les questions de loups et d’ours.

    • Sur l’application des normes et la responsabilité de l’Europe
      • Pour les cultures locales, pas pour une uniformisation… La chasse pour une gestion plus régionale….
    • Critiques des lobbies et de la qualité des fonctionnaires français

    4/ Pour une France plus compétitive, « une Europe plus offensive, active et protectrice au cœur de la mondialisation »

    Pour l’UMP et Michèle Alliot-Marie : « L’Europe ne doit pas être naïve. Nous voulons une Europe ambitieuse et affirmant sa force dans les négociations internationales ». Pour elle, il faut « construire de grands projets à l’échelle européenne » avec une politique industrielle « pour faire émerger des champions internationaux ». Et de citer la recherche, le spatial, le numérique, l’énergie avec le soutien au nucléaire…. Elle veut également « réserver l’accès à nos marchés publics aux entreprises des pays qui nous ont eux-mêmes ouvert leurs marchés ». Et de critiquer le récent accord transatlantique qui donne la part belle aux Etats-Unis en Europe. Dans cet esprit, elle veut « imposer la réciprocité dans tous les accords commerciaux » et, ce qui est réclamé mais manifestement jamais mis à l’ordre du jour ces dernières années : « soumettre les importations à des normes éthiques, sanitaires, sociales et environnementales ».

    5/ Mieux faire entendre la voix de la France avec une Europe forte et respectée dans le monde

    Une occasion pour mentionner « l’absence de toute initiative de François Hollande, l’Europe reste tragiquement absente de la crise ukrainienne… » Mais aussi une critique des atermoiements avec la Syrie, les approximations dans la Centrafrique avec un budget militaire en baisse tout en observant les risques importants d’attentats en France. Ancienne Ministre de la défense, elle veut « doter l’Europe d’une politique diplomatique et militaire digne de ce nom…. Mieux défendre nos valeurs, assurer notre sécurité notamment face aux menaces terroristes ».

    Dans ce domaine, Michèle Alliot-Marie n’a pas été tendre à l’égard de Catherine Ashton, http://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Ashton haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Elle « n’est pas à la hauteur du poste »…. « Elle est en retard sur tout ce qui se passe »…