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Les grands prédateurs, ours et loups, font l’unanimité contre eux

vendredi 7 mars 2014 par Rédaction

L’ours n’est pas au centre des conversations des éleveurs des Hautes-Pyrénées mais il reste dans leur esprit. Il faut peu de choses pour que tout démarre. Hier, syndicats et associations ont, à l’initiative de la Confédération Paysanne, lancé un appel unanime : « il faut changer le statut d’espèce protégée des loups ». http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Syndicats-Agricoles/2014-03-05-CP-commun-loup-Changer-Statut.pdf

La Confédération Paysanne s’engage

Jamais la Confédération Paysanne n’avait pris une telle initiative : s’associer au syndicat majoritaire, la FNSEA mais aussi à la FNO et aux JA pour mener une action syndicale. Déjà, José Bové, par ailleurs élu européen Europe Ecologie – Les Verts (EELV) avait lancé la polémique en appelant à tuer les loups. http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Jose-Bove/Affaire-Jose-Bove.html. Aujourd’hui son syndicat d’origine demande le changement de statut de ce prédateur avec, évidemment, l’objectif de pouvoir le réguler de manière plus efficace.

La FNSEA aux côtés de la Confédération Paysanne

Nous avons pu contacter par téléphone Joël Limouzin, Vice-président de la FNSEA, responsable de la gestion des risques, qui nous a exprimé son point de vue.

    • Audio de Joël Limouzin

    Et l’ours ?

    Son avenir dans les Pyrénées est fortement compromis pour plusieurs raisons. Si les deux vagues d’introductions n’avaient pas été réalisées dans des conditions morales et légales contestables nous pourrions faire le constat que les associations environnementalistes en charge de sa conservation dans les années 1980 ont failli à leur mission. Il n’existe plus d’ours des Pyrénées. Il ne reste que des ours d’origine ou descendant de Slovénie. Comment faire confiance à ces associations maintenant ?

    Par ailleurs, le respect de la directive habitat impose l’acceptation sociale des populations concernées. Là, difficile d’imaginer que les Pyrénéens acceptent ces prédateurs dans leurs estives, sur les chemins de randonnée et autour des granges et villages.

    Dans de telles conditions, la phrase de Paco Boya le 6 décembre 2008, alors syndic d’Aran, au balcon de la mairie de Lès trouve toute sa signification : « ces ours disparaitront comme les autres ont disparu ».

    Louis Dollo