Solidarité agricole : Arrivage des premiers camions de fourrage à destination des sinistrés

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Quelques jours après les
crues des vallées des Gaves et des Neste, les différents acteurs de
l’agriculture se sont unis pour organiser une véritable solidarité nationale.
Plusieurs exploitations agricoles ont été rayées de la carte, d’autres ont
perdu des terrains notamment pour la récolte du fourrage nécessaire pour
nourrir les bêtes l’hiver ou encore ont des bâtiments détériorés.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Actuellement, les
troupeaux sont en montagne malgré, bien souvent, le manque d’herbe du fait d’un
enneigement exceptionnel. Mais fin septembre, à la redescente, il manquera de
l’espace (plus de 60 ha de terrain en Pays Toy selon Bernard Souberbielle,
maire de Betpouey), du fourrage et des granges pour abriter les bêtes l’hiver.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>La reconstruction et la
remise en ordre de terrain agricole, lorsque ce sera possible, ce qui est loin
d’être évident partout, nécessitera des années d’efforts. Contrairement à une
exploitation commerciale ou même industrielle, les éleveurs gèrent du vivant et
ne peuvent pas raisonner en jour et mois mais en saison. La démarche est donc
très différente de celle des autres sinistrés.

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style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>La solidarité s’organise sur le long terme

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Pour ces diverses
raisons, la problématique agricole est d’organiser une solidarité dans le temps
et non ponctuelle en déterminant les urgences. Quelques jours après les
inondations, et après avoir souvent participé à sauver des biens et des
personnes avec leur matériel, notamment les tracteurs, alors que d’autres
nettoyaient leurs commerces et habitations, les éleveurs se sont organisés pour
inventorier le matériel disponible et organiser la fenaison entre eux afin de
sauver l’herbe pouvant l’être. Immédiatement la fauche a été organisée. Mais le
foin manquera. Il est donc organisé un appel à la solidarité nationale qui a
été reçu 5/5 dans toute la France.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>Dans le cadre de « l’opération
fourrage » pour venir en aide aux sinistrés des Hautes-Pyrénées, les
premiers camions de fourrage arrivent ce mercredi de la Vendée. Pris
entièrement en charge par les agriculteurs vendéens, récolte et transport, ce
fourrage sera stocké à Ibos dans un hangar d’Euralis avant de pouvoir être
ventilé en fonction des besoins des uns et des autres.

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style='font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Times New Roman","serif"'>Il y a encore des besoins

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'><span
style='mso-spacerun:yes'> Cette première réponse à l’action de
solidarité lancée par l’association AGRISOLIDARITE 65 est une excellente
réponse du monde agricole. D’autres suivront très probablement dans les
semaines à venir. Mais la reconstitution des exploitations de montagne sera
longue. De l’argent sera également nécessaire pour reconstituer des cheptels et
payer des transports de fourrage qui ne seront pas tous gratuits. Pire encore, il
faudra reconstituer des terrains totalement disparus, situation non assurable
et pour laquelle les éleveurs ne recevront rien.

line-height:115%;font-family:"Times New Roman","serif"'>L’association Agrosolidarité
65 rappelle qu’elle reçoit les dons par chèque à l’ordre de « Association Agri
Solidarité 65 » directement à la Chambre d’Agriculture des Hautes-Pyrénées, 20,
Place du Foirail, 65000 Tarbes. Possible de déposer un chèque sur place.<br
style='mso-special-character:line-break'>

Louis Dollo